C’est une vieille rengaine. Depuis des années, les gouvernements successifs ont modifié à plusieurs reprises la formation initiale des enseignants, sans jamais enrayer la crise du recrutement. Depuis 2021, le nombre de candidats aux concours a chuté de 45 % dans le premier degré et de 20 % dans le second. Résultat : en 2023, près de 4 000 postes sont restés vacants, aggravant le recours aux enseignants contractuels.
En 2024, sous la houlette de Nicole Belloubet, une réforme avait été esquissée, avant d’être enterrée avec la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier. François Bayrou, lui-même…