Après la décision de ne plus mettre le domaine de Grammont à disposition du centre culturel juif Simone-Veil pour la Journée de Jérusalem, sa présidente réagit à travers un communiqué.
“Victoire pour la justice et la paix” selon les élus d’opposition de la Mupes. “Victoire à la Pyrrhus” réagit la présidente du Centre culturel juif Simone-Veil après la décision municipale de ne plus mettre le Domaine de Grammont à disposition de son association pour l’organisation de la Journée de Jérusalem. Michèle Bensoussan le martèle dans un communiqué de presse : “La 48e Journée de Jérusalem 2025 aura bien lieu à Montpellier […]”. L’événement, le 22 juin prochain, se déroulera dans un lieu privé.
Une décision qu’elle “regrette”
Bien qu’informée en amont de la décision annoncée lors du dernier conseil municipal, la présidente ne peut s’empêcher de la “regretter”. “Depuis 47 ans, le Centre culturel juif Simone-Veil fête Jérusalem et c’est sous l’égide de Georges Frêche que le parc de Grammont avait été mis à disposition de notre association. Les maires qui se sont succédé n’ont pas failli à la tradition. Voilà que cette année un groupuscule nébuleux appelé la Mupes acoquiné à l’extrême-gauche a déposé un vœu”, déplore-t-elle.
Des regards divergents sur la symbolique de cette journée
Pour les élues de la Mupes – Alenka Doulain, Flora Labourier et Clothilde Ollier – “la Ville doit cesser tout soutien, direct ou indirect, à cet événement”. Pour elles, “l’annexion de Jérusalem-Est n’est pas reconnue par l’ONU, elle est illégale”. Michèle Bensoussan pense au contraire que cette journée consacre “la réunification de Jérusalem intervenue après la guerre des six jours”.
“Finalement cette victoire à la Pyrrhus ne nous impressionne pas car en tant que juif français nous défendrons toujours Israël et sa capitale”, conclut Michèle Bensoussan.