Vider, sans tollé médiatique, un campement de mineurs non accompagnés (MNA), en jouant sur le traumatisme des violences subies lors de l’évacuation de la Gaîté Lyrique, à Paris, le 18 mars, c’est à ce à quoi est en partie parvenue la préfecture de Paris.
Ce vendredi 28 mars, au matin, Percy, Abdoul Kader, Amadou et une grande majorité des 250 autres jeunes qui dormaient sous des tentes, sur les quais de Seine au niveau de l’île Saint-Louis et de ses abords, ont quitté les lieux.
Trois jours plus tôt, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, avait pris un arrêté d’expulsion à leur encontre. « Je leur ai laissé jusqu’à aujourd’hui pour évacuer les quais, a-t-il déclaré dans la matinée. Il y a un recours contre mon arrêté qui va être jugé (…) devant le tribunal administratif. Donc j’attends la décision du juge. »
« Une politique de l’accueil par le trottoir »
Qu’à cela ne tienne,…