Les nouveaux dirigeants syriens ont désespérément besoin de partenaires capables de leur apporter un soutien budgétaire, économique et diplomatique. Depuis qu’il a renversé le régime d’Assad, le chef de Hayat Tahrir al-Sham, Ahmed al Sharaa, a activement contacté plusieurs gouvernements. Récemment, le nouveau ministre des Affaires étrangères Asaad al Shaibani s’est rendu en Arabie saoudite, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Jordanie et en Turquie. Le Qatar et la Turquie ont rouvert leurs ambassades à Damas. Pourtant, les antécédents islamistes de Hayat Tahrir al-Sham, entre autres préoccupations, posent un défi à ses relations avec ses voisins et les États arabes du Golfe, ainsi qu’avec les gouvernements européens et les États-Unis. Nous avons demandé à cinq experts d’examiner certains
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