Le candidat du Rassemblement national, Emmanuel Le Pargneux a présenté son équipe Renouveau spiripontain ce samedi 13 avril 2024. Elle a été déposée en préfecture jeudi dernier.
Si le doute était encore permis, il est désormais levé. Il y aura bel et bien une liste Rassemblement national dénommée Renouveau Spiripontain pour l’élection municipale partielle des dimanches 28 avril et 5 mai 2024. Elle a été déposée en préfecture jeudi dernier et présentée à la presse ce samedi 13 avril 2024.
Six professionnels de santé
Que retenir du casting proposé par le jeune chef de file Emmanuel Le Pargneux 24 ans ? Un mélange de compétences qui, à l’arrivée, donne une équipe d’hommes et de femmes aux profils variés. “Nous avons la chance d’avoir dans notre liste six professionnels de santé, indique le député Pierre Meurin. On y trouve des gestionnaires en ressources humaines. C’est le cas d’Aurélie Delwarte qui, en cas d’élection, sera adjointe au maire en charge de cette compétence qu’elle exerce depuis plus de 15 ans dans le secteur Bollène Tricastin Bagnols. “Elle est également référente nucléaire et s’y connaît en droit du travail.”
Feuille de route
Autre voix à s’être exprimé, celle de Mireille Becq 65 ans qui héritetait de la délégation de la vie scolaire et la jeunesse. Elle a été infirmière scolaire pendant 20 ans dont une décennie au collège Georges-Ville de Pont-Saint-Esprit. Mireille Becq est native de la deuxième ville du Gard rhodanien. “J’ai vu la déchéance de ma ville natale d’année en année” déclare-t-elle. D’où son rapprochement avec le candidat RN. Elle résume déjà sa feuille de route : “Comme je suis retraitée, je vais avoir beaucoup de temps. Je vais travailler avec les écoles du secteur spiripontain. Je serai un petit peu en pays de connaissance”.
“Valeurs communes”
Autre délégation et non des moindres c’est celle du sport, la vie associative et les affaires sociales. Cette attribution reviendrait à Ludovic Nicolas 42 ans, ingénieur dans la fabrication additive. Il vit à Pont-Saint-Esprit depuis deux ans et demi. Il a déjà été conseiller municipal dans une commune des Bouches-du-Rhône. Il rencontre Emmanuel Le Pargneux dans un contexte qui, dit-il, “n’était pas du tout politique. C’est la personne qui a accompagné ma fille pour sa communion. C’est là que j’ai découvert l’homme qu’il était et les valeurs qui étaient les siennes. Je lui ai proposé de rejoindre sa liste. Nous avons des valeurs communes”.
L’état de la ville
Quid de l’adjoint à l’urbanisme et aux commandes publiques ? Lui, c’est Thibault Héry, technicien bureau d’études dans la menuiserie aluminium et formation d’économiste de la construction. “En voyant l’état de la ville j’ai eu envie de rejoindre cette liste.” Il y a huit ans qu’il s’est installé à Pont-Saint-Esprit.
Un ancien de la Marine nationale
Jérôme Ghisalberty rejoint également l’éventuel futur “gouvernement” de la ville en tant qu’adjoint aux travaux, à la voirie et à l’aménagement. À 50 ans, ce chauffagiste depuis plus de 30 ans, “Spiripontain de naissance” s’est, lui aussi engagé, auprès d’Emmanuel Le Pargneux par conviction. “Jérôme connaît le foncier de la commune par cœur” dit de lui le député Pierre Meurin. Le Renouveau Sipiripontain n’est pas peu fier d’avoir attiré des personnalités ressources. C’est le cas de Laurent Maubert issu de la Marine nationale qui serait adjoint à la sécurité et à la tranquillité publique. Le colistier d’Emmanuel Le Pargneux a une première carrière dans les armées. Lui aussi est arrivé à Pont-Saint-Esprit il y a huit ans.
“Une envie énorme de changer”
À 33 ans, Dylan Assayat devrait hériter du portefeuille d’adjoint à la culture au patrimoine et aux festivités. Ce conseiller clientèle a exprimé “une envie énorme de changer l’aspect de Pont-Saint-Esprit”. Idem pour Sylvie Le Cordier 61 ans, qui serait adjointe aux finances et au tourisme. Elle est cheffe d’une entreprise dans les services à la personne qu’elle a créée il y a dix ans. Elle emploie 30 salariées. “Je suis habituée à gérer de l’humain” explique-t-elle. Sylvie Le Cordier est Spiripontaine depuis deux ans et demi. “Je trouve dommage qu’il y ait si peu d’attractivité alors qu’on se trouve dans une région très touristique et où il y a beaucoup de passage”.
“Je respecte l’homme qu’il est”
Caroline Grève a 35 ans. Elle est Spiripontaine depuis 24 ans. Elle est restauratrice d’œuvre d’art. Pourquoi a-t-elle choisi Emmanuel Le Pargneux ? “Parce que je le connais depuis 8 ans. Je respecte l’homme qu’il est et les valeurs qu’il a. Je respecte aussi infiniment sa capacité de travail qui, moi, me bluffe. On suit l’homme parce qu’il a des idées et qu’il a le potentiel. Il a une capacité de rassembler les gens autour d’un même projet.”