Une voiture qui fonce au cœur du marché de Noël à Magdebourg (Allemagne), le 20 décembre, faisant cinq morts et des dizaines de blessés. Une autre qui vise la foule lors des célébrations du Nouvel An à La Nouvelle Orléans (Louisiane), causant 15 décès et plus de 30 blessés. Survenues à quelques jours d’intervalle, ces deux attaques, aux modes opératoires similaires mais aux motivations possiblement divergentes, rappellent que la menace terroriste reste forte dans les démocraties occidentales. Dix ans après la plus importante vague d’attentats subie par la France, qu’en est-il dans l’Hexagone aujourd’hui ?
« Féminisation », « rajeunissement », « rôle des réseaux sociaux »…
Pour le parquet national antiterroriste (Pnat) comme pour le ministère de l’Intérieur, la menace est jugée « très élevée ». Dans une note transmise mi-décembre à tous les services de sécurité, Bruno Retailleau mettait en garde contre « l’accroissement des tensions au plan international » et réclamait une « extrême vigilance » dans les lieux de culte ou de rassemblement festif.