Les sujets de race, d’identité et d’appartenance sont souvent supply de controverses et de malaises. Qui es-tu? À qui appartient ? Qui est natif ou indigène d’un lieu ? Ces questions récurrentes se posent partout dans le monde.
Ils font l’objet du livre The Paradox(es) of Diasporic Identification, Race and Belonging, édité par Benjamin Maiangwa, politologue à l’Université Lakehead au Canada.
Les contributeurs sont des universitaires, pour la plupart des chercheurs en début de carrière et des doctorants d’universités africaines et nord-américaines. Ils étudient le génocide, la paix et les conflits, le style, les pratiques décoloniales, l’identité, la race et la guerre.
Inévitablement, des questions qui défient les réponses pratiques imprègnent les réflexions et les analyses du livre.
Dans mon propre travail en tant que chercheur en littérature africaine qui s’intéresse aux sujets du conflit, de l’enfance et de l’identité, je souligne la pertinence de ces questions.
Le(s) paradoxe(s) de l’identité, de la race et de l’appartenance diasporiques rassemble des voix qui nous poussent à réfléchir de manière plus critique à la façon dont les politiques de race et d’identité entravent les interrelations saines entre les gens.
Dans un monde de plus en plus divisé par les idéologies suprémacistes, les idées contenues dans ce recueil d’essais sont extrêmement pertinentes.
De quoi parle le livre
Les contributeurs au livre utilisent diverses formes d’écriture. Certains essais sont autobiographiques ; certains sont des critiques littéraires ; d’autres analyses savantes. Ils réexaminent des ideas familiers mais controversés.
Parmi elles se trouvent des idées sur la dénomination, l’indigénéité, la terre, la citoyenneté, la disparité identitaire, le (dé)être diasporique, l’immigration et la migration, ainsi que l’économie politique de la (dé)appartenance. Ce sont des idées d’actualité qui prédominent dans les discours sur le nationalisme, l’ethnicité et les États-nations. Leur engagement dans cette assortment nous aide à mieux apprécier à quel level ils sont irréguliers et complexes ; ils ne se prêtent jamais à une analyse facile.
Le quantity est structuré en trois events : identité, colonialité et lobby ; Diaspora, race et immigration ; et Appartenance : questions transversales. Chaque part comprend une introduction, une dialog entre quatre des contributeurs, un épilogue et une postface.
Cette disposition atteste du montage soigné de l’ensemble. Il existe un flux organique d’engagement avec des idées d’un chapitre à l’autre. Pourtant, l’argument distinctive d’aucun chapitre n’est éclipsé par celui d’un autre.
Sondage et analyse critiques
Les chapitres inspirés d’expériences personnelles font autant d’investigations critiques que ceux encadrés par des analyses approfondies.
Les contributions ne semblent pas répétées ensemble, mais représentent une forme de dialogue. Les lecteurs trouveront un kaléidoscope d’arguments convaincants interdépendants mais distincts sur les questions de race, d’identité et d’appartenance, ainsi que sur les modèles violents et paradoxaux qu’ils adoptent dans la postcolonie. Il s’agit d’une notion qui s’intéresse à un cours historique particulier impliquant des sociétés qui ont récemment connu le colonialisme, comme l’a théorisé l’historien et théoricien politique camerounais Achille Mbembe.
Comme c’est l’habitude dans les volumes de ce style, le premier chapitre vient de l’éditeur. Il accueille les lecteurs avec des questions qui les invitent à ruminer sur la building du lieu et de l’identité et sur la manière dont elle détermine les relations.
Ces questions, qui résonnent tout au lengthy du quantity, sont : « Qu’est-ce que la maison ? Qu’est-ce qui crée le sentiment d’appartenance ou de (dé)connexion à un lieu/espace ou à d’autres personnes ? La maison est-elle un lieu, un sentiment, d’autres personnes ou une idée ? Est-ce une vacation spot ou une entité ou une expérience spirituelle ? Qui suis-je dans cet espace politique ?
Pour le lecteur qui a jusqu’à présent tenu son identité pour acquise, de telles questions peuvent être choquantes et déconcertantes. Ils peuvent aussi provoquer des réflexions profondes.
La building de la race
Le chapitre souligne le fait que l’identité se construit et est fluide. Il met l’accent sur les signifiants raciaux – indigènes, autochtones, blancs, noirs – comme des marqueurs qui masquent, confondent, angoissent et dénaturent.
Chez certaines personnes, ils produisent un fake triomphalisme et une supériorité et chez d’autres, ils activent une nervosité humiliante. Comme le soutient le chapitre, l’essentialisme culturel, produit de ces marqueurs, déforme les faits culturels. Cela renonce également à cultiver l’intérêt pour l’histoire et l’esprit critique. Et c’est cette query d’identité raciale/culturelle inventée que la dialog du chapitre 12 du livre met au premier plan.
Dans cette dialog, des ideas tels que « Noir », « Africain », « Blanc » et « immigrant » ricochent d’un intervenant à l’autre. La dialog montre clairement qu’il existe une sorte de sous-estimation de la violence que subissent les personnes minoritaires au sein des frontières nationales et des espaces diasporiques lorsqu’elles sont désignées dans certains sens.
L’humanité interconnectée
Avec ses autres chapitres, le quantity élargit les frontières de la recherche dans les domaines croisés de la race, de l’ethnicité, de la paix, du sans-abrisme, du style et d’autres formes d’identité et de formations diasporiques. Cela appelle à un réveil spirituel de nos identités.
Ce quantity est une pressure dans la promotion et la célébration de la dignité des différences humaines. On peut entendre encore et encore le chorus du poème intemporel de Maya Angelou, Human Household :
Nous nous ressemblons plus, mes amis, que nous ne sommes différents.
La consonance humaniste de ce livre résulte de la conviction que l’identité humaine ou spirituelle l’emporte sur toutes les autres, y compris les manières d’être institutionnalisées et discriminatoires et les politiques et réglementations d’exclusion, qui permettent toutes de remettre en query l’humanité des autres.
L’insistance des contributeurs est sur les relations humaines interconnectées et, pour emprunter à la romancière et essayiste canadienne Dionne Model, sur la vie –
C’est la vie sur laquelle vous devez insister.
Les chercheurs, étudiants et lecteurs généraux intéressés par les études sur les migrations, les études sur la paix et les conflits, les sciences politiques, les études littéraires, les études africaines, les relations internationales, les études de style, la sociologie et l’histoire trouveront dans cet ouvrage une ressource éclairante.