Depuis ce lundi 23 décembre et en application d’une décision de justice, le maire de Beaucaire est sous le coup d’une astreinte de 1 000 euros par jour d’exposition de sa crèche de la nativité dans l’enceinte de son hôtel de ville.
Vendredi 20 décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Nîmes enjoignait au maire de Beaucaire de retirer sous 48 heures la crèche de la Nativité installée dans l’enceinte de son hôtel de ville. Ce délai expiré, Nelson Chaudon s’expose, désormais, et depuis ce lundi 23 décembre, au paiement d’une astreinte de 1 000 euros pour toute journée d’exposition supplémentaire, toujours en application de cette décision de justice.
Maintien en place
Ce même lundi 23 décembre justement, le premier édile a officiellement lancé un appel aux dons, “aux soutiens de toute la France et d’Europe”, non pas pour obtenir un soutien financier s’agissant du paiement à intervenir de cette astreinte – une astreinte qui, une fois liquidée, pourrait avoisiner voire dépasser, la dizaine de milliers d’euros – mais pour “financer la crèche de l’hiver prochain et les animations de Noël 2025 qui seront programmées par le centre communal d’action sociale” de la cité gardoise, assure l’édile dans un communiqué.
Dans ce même communiqué, Nelson Chaudon indique en outre qu’il maintiendra la crèche qu’il qualifie de “provençale” en place jusqu’à “la date prévue”, se fondant pour cela sur le résultat du vote qu’il qualifie de “massif et sans appel” des Beaucairois pour le maintien de la crèche.
Dimanche 22 décembre, 98,56 % des votants à un référendum sans valeur juridique se sont en effet exprimés pour le maintien d’une crèche provençale dans leur mairie. Ces 1 680 électeurs représentent 15 % du corps électoral de la cité gardoise.