Les députés montpelliérains Jean-Louis Roumégas et Fanny Dombre-Coste interpellent le ministre des Transports : l’un pour demander un moratoire sur le COM, l’autre pour en rappeler l’urgence.
Elus sous la même bannière du Nouveau Front populaire, les députés montpelliérains Jean-Louis Roumégas et Fanny Dombre-Coste n’ont pas tardé à trouver un sujet de discorde. A savoir, le Contournement ouest de Montpellier. Cet axe structurant, qui divise déjà la majorité municipale et l’opposition écologiste, doit servir de rocade en reliant les autoroutes A750 et A709.
Moratoire nécessaire pour l’écologiste
Elu sur la 1re circonscription, Jean-Louis Roumégas explique avoir adressé une question écrite au ministre délégué en charge des transports François Durovray pour demander “un moratoire sur l’ensemble des projets autoroutiers, celui du COM en particulier”. Evoquant un projet vieux de “plus de trente ans”, l’élu explique que “le projet actuel n’est plus adapté et doit être revu à la baisse”, le qualifiant même de “disproportionné” avec “plus de dix voies de circulation par endroits”. Il met en avant l’étude des Shifters selon laquelle la Métropole consommera 87 % de son budget carbone en six ans “rendant caduques les objectifs de neutralité carbone”.
“Un tronçon indispensable”
Moins de deux heures plus tard, Fanny Dombre-Coste publiait un communiqué dans lequel elle interpelle le ministre des transports pour rappeler “l’urgence de la réalisation du Contournement ouest de Montpellier”. La députée NFP énumère tous les arguments en faveur de la réalisation de ce tronçon manquant entre les deux autoroutes : “Ce contournement, soutenu par les élus et la population, est indispensable pour réussir la transition vers une mobilité durable et désengorger le centre ville. J’appelle le ministre des Transports à accélérer sa réalisation, loin des préoccupations politiciennes.” Le COM n’a pas fini de faire des vagues.