Pas facile de soutenir la transition écologique lorsque celle-ci sert de justification à des suppressions d’emploi, à des fermetures d’entreprise et à une mise à l’écart des syndicats des prises de décisions économiques. Après avoir traversé des turbulences ces dernières années pour articuler le vert et le rouge dans son corpus revendicatif, la CGT s’est confrontée à ces enjeux lors d’états généraux de l’industrie et de l’environnement organisés ce mardi 28 mai à Montreuil. Une journée très riche en débats, prélude au lancement d’un « plan d’actions syndicales face à l’impératif climatique », dont les 21 propositions ont servi de canevas à l’audition des listes candidates aux élections européennes.
Les écueils ne manquent pas sur le chemin de la « transition juste » que compte emprunter la Confédération générale du travail. Première difficulté : défendre l’emploi quand celui-ci est mis en cause par des changements de normes dont jouent les employeurs pour revoir les activités, les salaires.