Les premiers signes d’échec de la mise en œuvre des groupes de niveau étaient patents. Une semaine après la rentrée, les chiffres des syndicats viennent confirmer le crash de la mesure phare du « choc des savoirs », voulu par Gabriel Attal, ex-ministre de l’Éducation nationale et ex-premier ministre.
Pour le Snes-FSU, principal syndicat du secondaire, opposé à la réforme depuis le départ, 64,5 % des collèges n’ont pas mis en place des groupes de niveau tels que prévu, donc 35,5 % l’ont fait. Pour le SNPDEN-Unsa, syndicat des personnels de direction, 60 % des collèges ont opté pour des groupes hétérogènes, 21,4 % pour des groupes de niveau homogènes, et 18,5 % pour un mélange des deux.