Deux des dernières victimes sont Ahmed Ashraf Hamidat, 16 ans, et Mohammed Musa Al Bitar, 17 ans, tous deux abattus « à une distance d’environ 70 mètres alors qu’ils s’enfuyaient après avoir lancé des pierres et/ou des cocktails Molotov vers un[n Israeli] poste militaire à l’extérieur d’une colonie près d’Aqabat Jaber, selon des images de vidéosurveillance », a déclaré le Bureau du Haut-Commissaire, HCDH.
La mort de ces jeunes, ainsi que celle de quatre autres Palestiniens par l’armée israélienne lundi, portent le bilan palestinien à 505, depuis que les attaques terroristes menées par le Hamas dans le sud d’Israël ont déclenché la guerre à Gaza, a déclaré le HCDH.
Au cours de la même période, 24 Israéliens, dont huit membres des Forces de sécurité israéliennes, ont été tués en Cisjordanie et en Israël lors d’affrontements ou d’attaques présumées perpétrées par des Palestiniens de Cisjordanie.
« Un bain de sang sans précédent »
« Comme si les événements tragiques survenus en Israël puis à Gaza au cours des huit derniers mois n’étaient pas suffisants, les habitants de Cisjordanie occupée sont également soumis, jour après jour, à un bain de sang sans précédent. Il est inconcevable que tant de vies aient été tuées de manière aussi gratuite », a déclaré le Haut-Commissaire.
« Les massacres, les destructions et les violations généralisées des droits humains sont inacceptables et doivent cesser immédiatement. Israël doit non seulement adopter mais aussi appliquer des règles d’engagement pleinement conformes aux normes et standards applicables en matière de droits de l’homme », a poursuivi M. Türk. « Toute allégation d’homicides illégaux doit faire l’objet d’une enquête approfondie et indépendante et les responsables doivent rendre des comptes. »
La force meurtrière, premier recours
Le chef des droits de l’ONU a noté que les meurtres de Palestiniens avaient déjà atteint un « record » au cours des neuf premiers mois de l’année dernière, pour ensuite augmenter « fortement » après les attaques du 7 octobre perpétrées par des combattants dirigés par le Hamas, qui ont fait quelque 1 250 morts et plus. plus de 250 personnes prises en otage.
“Depuis le début de l’année 2024, près de 200 Palestiniens ont été tués par les FSI, contre 113 et 50 tués au cours des mêmes périodes en 2023 et 2022 respectivement”, indique le communiqué du bureau du chef des droits de l’ONU de l’ONU.
Et malgré l’absence d’hostilités armées en Cisjordanie occupée, les FSI ont mené au moins 29 opérations « impliquant des frappes aériennes par des véhicules aériens ou des avions sans pilote et le tir de missiles sol-sol sur des camps de réfugiés et d’autres zones densément peuplées ». ça a continué.
Au cours de ces opérations, 164 Palestiniens ont été tués, dont 35 enfants, selon le HCDH, qui a souligné une « prévalence » de victimes palestiniennes touchées par des balles dans la partie supérieure du corps et privées de toute assistance médicale.
Cela suggère « une intention de tuer en violation du droit à la vie, plutôt qu’un recours progressif à la force et une tentative de désamorcer des situations tendues… dans des cas où les personnes abattues ne représentaient clairement pas une menace imminente pour la vie », selon les droits de l’ONU. dit le bureau.