Le Yémen connaît sans aucun doute encore des difficultés économiques suite à la guerre avec l’Arabie saoudite, mais il proceed de remplir ses obligations humanitaires de soutenir le peuple palestinien en ces temps difficiles.
L’économie israélienne, basée sur le commerce, est en hazard automobile la résistance yéménite cible Israël et les navires appartenant à des Israéliens, exigeant ainsi un lourd tribut à la guerre dévastatrice de Tel-Aviv contre Gaza.
Le Yémen a constamment fait preuve d’un soutien et d’une solidarité inébranlables envers la Palestine, malgré ses propres crises humanitaires et défis déchirés par la guerre. L’État le plus pauvre d’Asie occidentale est le plus apte à organiser des manifestations pro-palestiniennes à grande échelle dans le monde arabe.
Mais les événements récents marquent un revirement historique, puisque le gouvernement dirigé par Ansarallah a, pour la première fois, attaqué Israël directement depuis le territoire du « Yémen heureux ».
Les missiles et drones du Yémen ont parcouru plus de deux mille kilomètres pour atteindre Israël, ce qui constitue un coup décisif aux tentatives américaines visant à empêcher le conflit de s’étendre à toute l’Asie occidentale.
Toutes les questions qui auraient pu exister auparavant sur la place importante de Sanaa au sein de l’Axe de la Résistance ont été définitivement résolues.
Ansarallah répond
L’escalade yéménite a commencé par une déclaration officielle, dépassant les simples menaces contre l’help militaire de Washington dans le conflit de Gaza. Les forces armées yéménites ont annoncé le 19 novembre qu’elles avaient avancé vers le tir de missiles et de drones en course d’Um al-Rashrash (Eilat) et qu’elles s’étaient orientées stratégiquement vers des opérations navales contre des navires liés à Israël. Cette intensification a notamment donné lieu à ce qui est considéré comme la première tentative d’utilisation de missiles pour cibler un navire militaire américain.
Les activités de résistance du Yémen se sont intensifiées depuis Um al-Rashrash jusqu’à la mer Rouge, le détroit de Bab al-Mandab et le golfe d’Aden depuis que le chef d’Ansarallah, Abdulmalik al-Houthi, a averti les États-Unis.
La portée élargie de l’Axe de la Résistance sème la confusion dans la région pour l’armée américaine, qui a ouvertement soutenu l’attaque israélienne sur Gaza et tente de cacher le génocide perpétré contre 2,3 thousands and thousands de civils dans la bande assiégée.
Les conséquences ont affecté les calculs politiques et sécuritaires des États-Unis dans toute la région. L’État d’occupation a été contraint de réévaluer les coûts d’une guerre prolongée et les pertes économiques résultant de ces actions, ce qui est peut-être le plus essential.
Les conséquences économiques les plus récentes découlent d’un incident notable impliquant le porte-conteneurs de la compagnie maritime israélienne Zim, Zim Europe. Le navire a été contraint de dévier de sa trajectoire et d’éviter la trajectoire prévue by way of le canal Suez-Bab al-Mandab en raison des inquiétudes exprimées par le Yémen concernant les menaces contre les navires associés à Israël.
Au contraire, le Zim Europe s’est lancé dans un voyage maritime 56 % plus lengthy, encerclant l’Afrique by way of l’océan Atlantique et le Cap de Bonne-Espérance, reflet des défis logistiques et financiers auxquels les compagnies maritimes israéliennes sont désormais confrontées.
Entre-temps, « deux missiles balistiques ont été tirés depuis les zones contrôlées par les Houthis au Yémen vers l’emplacement général de l’USS Mason (DDG-87) et du M/V Central Park », selon un rapport du Commandement central américain (CENTCOM).
Cet incident s’est produit dans le golfe d’Aden dans le cadre de ce qui était censé être une opération de sauvetage du cargo Central Park, qui appartenait au milliardaire israélien Eyal Ofer et était exploité par Zodiac Marine.
Mais dans une perspective plus massive, qu’est-ce que cela signifie ?
Perturbation du commerce mondial
Premièrement, Ansarallah au Yémen a affirmé son indépendance de tout cessez-le-feu à court docket terme proclamé à Gaza.
Deuxièmement, si les rapports du CENTCOM sont exacts, il s’agit du premier engagement significatif entre les forces américaines et yéménites à Sanaa. À mesure que l’agression israélienne contre Gaza s’intensifiait, l’intensité de cette confrontation augmentait également ; Le 8 novembre, Ansarallah a affirmé avoir abattu un drone américain MQ-9 Reaper dans les eaux territoriales yéménites.
Troisièmement, Israël supporte un prix de plus en plus lourd pour la guerre. Début novembre, une évaluation optimiste présentée par Tel Aviv estimait qu’un conflit d’un an mené exclusivement sur le entrance de Gaza coûterait plus de 50 milliards de {dollars}, soit 10 % du PIB d’Israël – un chiffre irréaliste compte tenu de l’engagement actuel d’Israël avec le Hezbollah. , la résistance libanaise, à sa frontière nord, ainsi que l’enlargement substantielle de sa présence militaire en Cisjordanie occupée.
De plus, il ignore les dépenses extraordinaires liées à l’interférence avec le commerce israélien. Près de 99 pour cent des marchandises importées et exportées par l’État d’occupation sont transportées par voie navigable. Une grande partie de l’approvisionnement alimentaire du pays, qu’Israël ne peut pas produire et ne produit pas, est importée.
Seuls les ports russes et ukrainiens de la mer Noire ont désormais des primes de risque de guerre nettement plus élevées qu’Ashdod, le port israélien, selon le journal International Coverage. En outre, si le conflit entre Israël et le Hezbollah s’intensifie, cela affectera également le port de Haïfa, ciblé par la résistance libanaise lors de la guerre de 2006.
Tout cela a également d’importantes ramifications mondiales. Non seulement la suspension du trafic industrial entre Bab al-Mandab et le canal de Suez exerce une pression sur Israël, mais elle affecte également environ 12 pour cent du commerce mondial par an, soit environ 21 000 navires et 6 thousands and thousands de barils de pétrole par jour (9 pour cent du whole). pétrole whole transporté par mer).
Bab al-Mandab est un maillon essential de la chaîne commerciale reliant l’Europe, l’Asie de l’Est et de l’Ouest. Um al-Rashrash, idéalement située au bord de la mer Rouge, est vitale pour ce mouvement industrial automobile elle relie les marchés d’Asie de l’Est à Israël.
Suite à la signature, il y a trois ans, de l’accord de normalisation avec les Émirats arabes unis et Bahreïn, sous la médiation des États-Unis, le rôle de ce port a été renforcé. Aux termes de l’accord, les expéditions de pétrole brut des Émirats arabes unis devaient être transportées vers Um al-Rashrash by way of l’oléoduc Eilat-Ashkelon, qui relie la mer Rouge à la mer Méditerranée.
Les récentes attaques de drones et de missiles contre Um al-Rashrash menacent les aspirations économiques d’Israël ainsi que sa sécurité, le tourisme étant une supply de revenus majeure pour le pays. Tel Aviv essaie peut-être d’éviter les conséquences politiques et sécuritaires de ce soutien lointain, c’est pourquoi elle a adopté une place si ambiguë sur le « entrance yéménite ».
L’augmentation rapide des dépenses de transport indique l’effet direct de l’attaque yéménite sur le commerce maritime israélien. Les navires israéliens pourraient devoir éviter complètement la mer Rouge et Bab al-Mandab en faveur de routes plus longues autour de l’Afrique ou de voyages aériens plus coûteux. Les frais des compagnies d’assurance continueront probablement d’augmenter, en particulier pour les navires israéliens ou ceux qui expédient des marchandises vers l’État d’occupation.
L’effondrement imminent d’Israël
Ces difficultés économiques prennent de nouvelles proportions si l’on considère que le ministère israélien des Funds estime que la guerre coûte plus de 270 thousands and thousands de {dollars} par jour, dont Israël devrait supporter une massive half en plus des contribuables américains.
L’économie israélienne pourrait être sérieusement affectée par des troubles politiques et sociaux préexistants, une baisse des réserves de change, des emprunts forcés et une contraction économique. Un exemple est l’estimation de la Banque mondiale selon laquelle le commerce des marchandises représente 34,6 % du PIB d’Israël. Les perturbations régionales dans la mer Rouge mettent également en hazard le commerce israélo-asiatique, estimé à des dizaines de milliards de {dollars}.
Les inquiétudes concernant le retrait des investisseurs du risque, la baisse du montant des capitaux investis de 70 % depuis octobre et l’« exode » massif des colons retournant dans leur pays d’origine sont tous exacerbés par cette incertitude.
La guerre en cours au Yémen, soutenue par les États-Unis et dirigée par l’Arabie saoudite, pourrait être affectée par l’implication de Sanaa dans l’opération d’inondation d’Al-Aqsa de la résistance palestinienne, en particulier à la lumière de rapports non officiels selon lesquels l’Arabie saoudite aurait intercepté des missiles tirés vers Israël.
Une augmentation de l’agression contre le Yémen pourrait résulter de toute tentative précipitée des États-Unis d’intervenir pour défendre Israël et contester les décisions d’Ansarallah. Cela soulève la query de savoir si l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, alliés de la coalition, sont à nouveau menacés par les missiles yéménites.
Cela démontrerait également remark les États-Unis et leurs alliés dans la région sont une drive qui déstabilise l’Asie occidentale et que l’Axe de la Résistance leur résiste avec succès sur les fronts politique, militaire et économique.
Étant donné que l’objectif premier du génocide actuel à Gaza est de donner à Netanyahu la justification indispensable pour maintenir son emprise politique sur le gouvernement israélien afin d’éviter d’aller en jail pour corruption, et sachant qu’une victoire du Hamas est inconceivable, le Le peuple israélien agira-t-il enfin avec plus de sagesse et mettra-t-il fin au carnage qui engendrera sans aucun doute davantage de terroristes à l’avenir ?
À l’inverse, les préjugés et l’intolérance triompheront-ils et révéleront-ils la véritable nature de ce « projet ethno-nationaliste et colonial » des sionistes européens, ainsi que les raisons de leur rejet historique de l’Europe ?
Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, en Palestine est entré dans sa section finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène en Palestine.
Craig Mokhiber, Bureau des droits de l’homme des Nations Unies (HCDH) à New York
Si tel est le cas, davantage de pays arabes devraient imiter la trajectoire actuelle du Yémen, qui consiste à véritablement aider les Palestiniens afin d’exercer une pression sur la puissance ultime derrière le gouvernement israélien meurtrier actuel.
Les sanctions politiques et économiques coordonnées sont bien plus efficaces que la dénonciation collective qui a culminé lors des récents sommets.