Gabriel Attal s’est rendu au Salon de l’agriculture ce dimanche 25 février en début de soirée. Le premier ministre y a tenu un discours improvisé pour revenir sur la crise agricole que traverse le pays.
24 heures après la venue très mouvementée d’Emmanuel Macron, le Premier ministre Gabriel Attal s’est rendu au Salon de l’agriculture ce dimanche 25 février aux alentours de 20 heures, une heure après la fermeture du Salon au public, pour un dîner à l’occasion du 60e anniversaire de l’événement.
Alors que Jordan Bardella avait déambulé dans le salon un peu plus tôt dans la journée, et s’en était pris à Emmanuel Macron et à l’Union européenne, Gabriel Attal a effectué une visite surprise afin de rencontrer des exposants et responsables de filières. Le Premier ministre a surtout pris la parole pour revenir sur le contexte de crise agricole que traverse le pays.
“Ni l’URSS, ni le Far West”
Le résident de Matignon a d’abord entamé son discours en saluant l’importance du Salon aux yeux des Français. “Chaque jour d’ouverture du Salon est un jour de fête nationale”. “60 ans de Salon c’est 60 ans de passion”, a-t-il résumé.
“Le Salon n’est ni un cirque médiatique, ni un cirque politique, ni un cirque militant”, a ensuite affirmé le Premier ministre. “Je suis venu dire aujourd’hui que tout le gouvernement est aux côtés de nos agriculteurs. Il faut des règles, avec un objectif clair : protéger”, a-t-il assuré, avant d’ajouter que l’agriculture n’est “ni l’URSS, ni le Far West”.