Si elle le dit : « On nous présente comme des ogres mangeurs d’enfants alors que notre priorité est le respect de la liberté d’autrui. » De passage à Paris, Diana Mondino, économiste challenge du secteur privé et désormais ministre des Affaires étrangères du gouvernement argentin de Javier Milei, n’est donc pas une ogresse, non, elle ne fait que participer au bloodbath à la tronçonneuse promis par celui qui se nommait lui-même El Loco, le Fou.
Et c’est parti, avec l’annonce d’un mégadécret prévoyant la modification ou l’abrogation de plus de 300 normes. Dérégulation des loyers, privatisations en masse, remise en trigger du droit du travail, des retraites, des prestations sociales… Des manifestations monstres ont accueilli ces mesures et une grève générale est annoncée pour le 24 janvier. Mais Diana Mondino les rattache plutôt à la politique d’Emmanuel Macron, qui partage avec Javier Milei, dit-elle, « une volonté de réformes » et « une méthode pour les mener fondée sur l’significance du soutien de l’opinion publique ». Voilà un costard bien taillé comme il les aime…