Le Rassemblement national n’en finit plus de cracher son venin. Alors que le chef de file des députés communistes, André Chassaigne, quittait ses fonctions au Palais Bourbon ce 25 mars, Julien Odoul s’est empressé de le diffamer.
Il « aura participé, avec les députés d’extrême gauche, au développement de l’antisémitisme d’atmosphère avec une proposition de résolution infâme qui assimilait l’État démocratique d’Israël à un régime d’apartheid », a éructé le député sur X (ex-Twitter). Une allusion à une proposition de loi des parlementaires en juillet 2022 qui qualifiait « de crime d’apartheid – la politique de colonisation israélienne des territoires palestiniens ».
Quelques heures après l’hommage dans l’Assemblée nationale
Le lepéniste détourne ainsi la nécessaire lutte contre l’antisémitisme en jetant le trouble mais surtout en taisant les exactions du gouvernement du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, sous le coup d’un mandat d’arrêt international en raison du génocide en cours dans la bande de Gaza.
Cette provocation odieuse est survenue quelques heures après l’hommage prononcé par Yaël Braun-Pivet dans l’enceinte du Palais Bourbon. « Après 23 années à l’Assemblée nationale et six réélections, le président André Chassaigne s’apprête à retrouver son village et ses racines, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale. Vous avez profondément marqué l’Assemblée nationale. Votre voix, respectée de tous, continuera de résonner dans l’hémicycle ».
Face à l’extrême droite, ne rien lâcher !
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