Un policier a été blessé au couteau, jeudi 18 juillet, dans la soirée, près des Champs-Élysées, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Selon le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin, la victime « intervenait suite à un appel d’agents sécurisant une boutique ». Les autres agents de polices ont ouvert le feu sur l’agresseur, qui est mort dans la soirée, a annoncé le parquet de Paris. Il est soupçonné d’avoir commis un meurtre à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, une heure plus tôt, a indiqué vendredi 19 juillet le parquet de Nanterre à l’AFP.
Le policier touché est « hospitalisé sans que son pronostic vital ne soit engagé » mais il est considéré comme étant en « urgence absolue », selon le parquet.
Troisième fait divers en cinq jours
Cette agression n’a « pas de motivation terroriste à ce stade, ni de lien avec les Jeux olympiques », qui s’ouvrent dans une semaine, a assuré le préfet de police de Paris Laurent Nunez. Une enquête pour tentative de meurtre sur fonctionnaire de police a été ouverte. Le 1er district de police judiciaire est saisi.
Alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques se déroulera vendredi 26 juillet sur la seine et dans le centre de Paris, et que les premières épreuves commencent dès le 24 juillet, la capitale est le théâtre depuis quelques jours de plusieurs faits divers qui pourraient questionner la sécurité des JOP. Lundi 15 juillet, un soldat du dispositif Sentinelle a été blessé à l’arme blanche à la gare de l’Est par un homme, déjà connu pour un meurtre en 2018 et qui a été interné en psychiatrie après l’agression du militaire. Mercredi 17 juillet, une personne a été tuée et six autres blessées par une voiture qui a foncé sur une terrasse de bar dans le XXe arrondissement. Dans le même temps, l’Humanité révélait le 16 juillet qu’entre 8 000 et 13 000 agents de sécurité manquaient à l’appel pour assurer la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques.
Avant de partir, une dernière chose…
Contrairement à 90% des médias français aujourd’hui, l’Humanité ne dépend ni de grands groupes ni de milliardaires. Cela signifie que :
nous vous apportons des informations impartiales, sans compromis. Mais aussi que
nous n’avons pas les moyens financiers dont bénéficient les autres médias.
L’information indépendante et de qualité a un coût. Payez-le.Je veux en savoir plus