C’est le web site spécialisé Assurland qui révèle la mauvaise nouvelle. « Le pouvoir d’achat des ménages risque à nouveau d’être mis à mal en 2024 », écrit le web site, qui nous apprend que les tarifs des assurances de particuliers vont grimper, l’année prochaine encore.
En moyenne, ces hausses vont être includes entre 3,5 % et 6 % et devraient concerner tous les produits grand public : +5 % à 6 % pour l’assurance habitation (plus forte hausse depuis dix ans) ; +3,5 % pour l’assurance auto ; +4 % pour l’assurance santé (complémentaires).
Certaines de ces hausses sont liées à un contexte plus world : c’est le cas de l’assurance habitation, dont le coût go well with l’augmentation de la sinistralité, sur fond de dérèglement climatique. À titre d’exemple, les dégâts dus aux tempêtes et aux inondations qui ont frappé la France cette année sont estimés à près de 2 milliards d’euros. « Prises en cost en partie par les assureurs, ces sommes risquent de peser sur les factures des cotisants dès l’an prochain, écrit le web site spécialisé. Sans compter que les coûts de réparation sont de plus en plus importants », en raison de l’inflation des matières premières notamment.
La mauvaise volonté des garagistes… et du gouvernement
Pour ce qui est de l’assurance vehicle, l’inflation des tarifs est liée aux changements technologiques mais aussi, dans une moindre mesure, à la mauvaise volonté des garagistes, selon Olivier Moustacakis, d’Assurland : « Les nouvelles applied sciences utilisées par les constructeurs sont plus chères à réparer, à l’picture de l’aluminium, plus coûteux que l’acier. La réparation des grosses batteries électriques est elle aussi prohibitive. L’autre explication, c’est que de nombreux garagistes ne jouent pas le jeu. »
En théorie, la loi oblige désormais ces derniers à présenter systématiquement deux devis, en cas de réparation : l’un avec pièces neuves, l’autre avec des pièces d’event (30 à 40 % moins cher). « La Path générale de la répression des fraudes (DGCCRF) a montré qu’ils ne présentaient souvent que le premier devis », souligne Olivier Moustacaki.
La hausse des complémentaires santé est quant à elle directement liée à la politique gouvernementale, qui sabre dans les dépenses de la Sécu. « Pour 2024, il y aura 600 hundreds of thousands d’euros liés à la diminution des remboursements des soins dentaires de la Sécurité sociale qui passeront de 70 % à 60 %, dénonce CLCV. Ensuite, il y a 800 hundreds of thousands d’euros liés aux transferts de l’objectif de dépenses de l’Assurance maladie (ONDAM) vers les assurances complémentaires. » Autrement dit, 1,4 milliard d’euros de dépenses de la Sécu vont être pris en cost par les contrats de mutuelle.