L’Unédic a publié jeudi une vaste étude sur les conséquences sur les allocataires des réformes de 2019 qui se sont abattues sur l’assurance chômage à partir de 2021. Des changements de règles qui visaient à augmenter le nombre d’heures nécessaires travaillées pour ouvrir des droits, à modifier le calcul des allocations pour rendre leur accès plus compliqué, instauraient une dégressivité des allocations pour les hauts revenus des cadres et instauraient un système de bonus-malus pour quelques secteurs visés par leur trop grande appétence à recourir à des contrats courts. L’objectif final étant de réaliser des économies sur le dos des chômeurs.
Objectif atteint ! Le gestionnaire du régime estime que sur les quelque 3,3 millions de personnes soumises àces nouvelles règles, « environ 1,5 million ont été impactés (…), c’est-à-dire que leurs droits à l’allocationchômage auraient été d’un montant ou d’une durée différents sans la mise en place de cetteréforme ».