L’ancien footballeur Mikheïl Kavelachvili, désormais figure de l’extrême droite géorgienne, a prêté serment dimanche 29 décembre, tandis que la présidente sortante, Salomé Zourabichvili, franco-géorgienne, s’accrochait à son siège. En Roumanie, les élections ont été annulées.
Positions pro-russes
L’accession de Mikheïl Kavelachvili à la présidence de la Géorgie s’est déroulée ce matin dans une ambiance électrique. Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés à l’aube devant le palais présidentiel pour protester contre l’inauguration. Proche du parti Rêve géorgien actuellement au pouvoir, le nouveau président fait l’objet de vives critiques, notamment en raison des positions pro-russes et anti-occidentales de son parti.
Légitimité contestée
La passation du pouvoir a été marquée par un événement spectaculaire : le départ de la présidente sortante, Salomé Zourabichvili, qui a quitté le palais présidentiel en déclarant maintenir sa légitimité. « Je reste la seule présidente légitime de Géorgie », a-t-elle déclaré à ses partisans, promettant de poursuivre son combat politique.
Un processus électoral controversé
L’élection de Kavelashvili, le 14 octobre, s’est déroulée selon un système de vote indirect boycotté par l’opposition. La moitié du collège électoral qui l’a nommé était composée de parlementaires dont la légitimité est elle-même contestée, à la suite des élections législatives d’octobre que l’opposition considère comme truquées. Même si les pouvoirs du président géorgien sont essentiellement symboliques, cette crise politique illustre les profondes divisions qui traversent le pays, notamment sur la question des relations avec la Russie et de l’orientation géopolitique de la Géorgie.
Élections annulées en Roumanie
La Roumanie est plongée dans une crise politique majeure suite à l’annulation du premier tour de l’élection présidentielle en faveur du candidat pro-russe Calin Georgescu (23% des voix). La Cour constitutionnelle roumaine a invalidé l’ensemble du processus électoral vendredi 6 décembre 2024, soupçonnant une influence étrangère. Cependant, nombreux sont ceux qui affirment que Georgescu est arrivé démocratiquement vainqueur au premier tour des élections. Quoi qu’il en soit, l’annulation des élections a déclenché un débat sur le rôle de la Cour constitutionnelle. L’ancien juge de la Cour constitutionnelle Petre Lăzăroiu explique que le rôle de la Cour est de valider les résultats sur la base de preuves claires et non de soupçons. Alors, ingérence étrangère et manipulation des votes, ou annulation d’un vote parce qu’il est gênant, comme ce fut le cas en France lors du référendum du 29 mai 2005 sur le Traité constitutionnel européen ? Si la démocratie est à ce point bafouée par nos élus et nos institutions, c’est parce que nos élites sont complètement corrompues.
Ce qui se passe en Géorgie et en Roumanie est gravissime.
Désormais,quand le résultat d’une élection déplaît à Bruxelles,elle le refuse.
Respecter le choix des peuples aujourd’hui c’est protéger le nôtre demain.
Les diktats de l’UE deviennent de plus en plus intolérables.ASSEZ! pic.twitter.com/vbYK9vHHtj–Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) 18 décembre 2024
Il se confirme donc que le crime perpétré contre la démocratie en Roumanie était une manoeuvre allemande impliquant Klaus Iohannis (le Président germanophone désormais illégitime), Ursula Von der Leyen, et Steinmeier:
Ils se sont permis d’annuler une election présidentielle !!!! https://t.co/HEBSKcMIrz– Hervé Hannoun (@HerveHannoun) 27 décembre 2024
L’article After Romania, Georgia: An investiture under high tension est apparu en premier sur FrenchDailyNews.