Ce mercredi 27 décembre 2023, Alice Coffin, élue écologiste, était invitée sur BFMTV. La femme politique dénonce les propos de Gérard Depardieu et affirme qu’il ne s’agit pas d’un “cas isolé”.
Les répercussions du Complément d’enquête sur Gérard Depardieu ne font que de s’intensifier. Sophie Marceau, Isabelle Carré, Lucie Lucas, Emmanuel Macron… élues et célébrités françaises ne cessent de s’exprimer à ce sujet. Entre dénonciation et soutien, les opinions sont divergentes et l’affaire Depardieu devient plus qu’une affaire médiatique.
Emmanuel Macron complice ?
C’est au tour d’Alice Coffin, élue écologiste, connue pour son engagement féministe, de livrer sa vérité sur BFMTV le 27 décembre.
“Ce n’est pas une chasse à l’homme, c’est une chasse à un système”, répond-elle indirectement au président de la République. En effet, sur le plateau de “C à Vous”, Emmanuel Maccron s’était positionné du côté de Gérard Depardieu en dénonçant une “chasse à l’homme” d’une “fierté française”.
L’élue écologiste considère Emnanuel Macron comme un “complice” de “la tradition du viol” en tenant ce style de propos.
Une “lutte contre le système”
Pour elle, le mot “chasse” n’est pas approprié. Elle considère ces dénonciations et ces actions comme une “lutte contre le système”. Alice Coffin définit Gérard Depardieu comme un symptôme de tout ce qu’il se passe en réalité. La célébrité du cinéma français n’est, en fait, qu’une petite partie de l’iceberg.
La femme politique dénonce les “mécanismes” et les “rouages” des violences sexuelles. Le cas de Gérard Depardieu fait seulement écho en raison de son statut extrêmement médiatisé, explique-t-elle.
La cofondatrice de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique revient également sur la tribune adressée en faveur de Depardieu. Elle l’a trouvé “particulièrement mal écrite et avec des arguments particulièrement rances qui sont en complète contradiction avec ce que la inhabitants peut voir”, déplore-t-elle.
Alice Coffin dénonce également la safety dont peuvent bénéficier les personnes accusées de violences sexuelles ou de propos problématiques. Elle estime que le changement sera inconceivable si les “agresseurs et les violeurs sont défendus dans notre pays, y compris par le président de la République”.