« Le 14 mai doit être un jour de vérité » : en prononçant cette phrase, jeudi 10 avril, la voix de Fatiha Keloua-Hachi, la présidente de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation à l’Assemblée nationale, était empreinte d’une certaine solennité.
Le 14 mai, le premier ministre, François Bayrou, viendra devant la commission d’enquête sur les violences scolaires. Il devra répondre de son comportement, passé et présent, lors de l’affaire Bétharram. « Jour de vérité » parce qu’auditionnés le matin de ce 10 avril, des témoins capitaux ont mis l’ancien ministre de l’Éducation nationale devant ses propres mensonges.
« La présentation est retardée, il y a eu intervention de François Bayrou »
D’abord le gendarme Alain Hontangs, ancien enquêteur de la section…