Pouvait-on faire meilleur pied de nez aux dépenses publiques que celui de BearingPoint en plein confinement ? Un article du média en ligne La Lettre daté du 24 février dernier dévoilait une vague de fins de périodes d’essai par le cabinet de conseil en stratégie survenue en avril 2020. Les consultants lui reprochent d’avoir empoché l’argent public voué à mettre en place les chômages partiels de ses employés tout en mettant à la porte une quarantaine d’entre eux, sans motif particulier.
Le 6 février dernier, le Conseil des prud’hommes de Nanterre reconnaît le caractère « abusif » des pratiques de BearingPoint. Une dizaine d’anciens consultants touchent de faibles indemnités, presque « symboliques » selon l’avocate des anciens consultants, Maître Vanessa Darguel.
Le juge, de son côté, rejette l’idée d’une atteinte à l’intérêt collectif, pourtant portée par le représentant syndical (FO)…