Il en a « assez de voir ces panneaux qui disent : « la maîtresse de telle classe n’est pas là et ne sera pas remplacée, les élèves seront répartis dans les classes » ! Il faut que ça s’arrête ». Depuis le mois de juin de cette année, Abdelkrim Mesbahi est le président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), première organisation représentative des parents d’élèves de l’enseignement public.
À quelques jours des élections des représentants des parents, les 11 et 12 octobre, il se montre à l’unisson d’une communauté éducative qui n’en peut plus de prendre des coups sans pouvoir les rendre, de voir se déliter une école de la République qui demeure le creuset où se fabrique l’avenir de la nation.
Après quelques années de flamboyance, retour au réalisme
Dans le petit bureau du siège national de la FCPE où il nous reçoit, dans le 11e arrondissement de la capitale, on sent très vite qu’il ne tient guère à se mettre en avant et encore moins à parler de lui ; à l’inverse de sa volonté de transparence sur la fédération, pendant qu’il nous guide à travers le dédale des locaux entièrement rénovés – mais en partie loués, finances obligent, à des entreprises ou associations d’éducation populaire.