Dans la petite cuisine, Amandine Maraval nous montre, au détour de la visite, les plaques électriques cassées. Qu’elle hésite encore à remplacer. Ce détail paraîtrait anecdotique s’il n’était symptomatique des arbitrages financiers quotidiens auxquels doit faire face la directrice du lieu d’accueil et d’orientation (LAO) Pow’Her.
Cette association située à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) vient en aide, depuis 2019, aux jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans ayant subi des violences. Un dispositif novateur dont l’ambition est de toucher celles qui échappent aux radars des structures de droit commun et qui, à 83 %, ont subi plusieurs types de violences au cours de leur vie (intrafamiliales, conjugales, sexuelles, mariages forcés, prostitution).
Alors que les besoins explosent – 214…