Le Premier ministre israélien a déclaré lundi qu’Israël continuerait « à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les régions du Liban, y compris Beyrouth ». Combien de temps encore ce dangereux psychopathe sanguinaire continuera-t-il à massacrer des civils ?
Rien ni personne ne semble pouvoir arrêter Netanyahu dans sa folie meurtrière. Lundi 14 octobre, un nouveau bilan du ministère libanais de la Santé fait état de vingt et un morts et huit autres blessés, suite à l’attaque israélienne contre Aïtou, un village du nord du Liban. Depuis le 27 septembre, le sud du Liban est bombardé sans relâche, visant principalement des cibles civiles, des écoles et des hôpitaux, où se cachent, selon Israël, des combattants du Hezbollah, la milice proche de Téhéran. Et ce n’est pas tout, si l’on en croit Benjamin Netanyahou lui-même, qui a annoncé son intention de « frapper le Hezbollah sans pitié, y compris à Beyrouth ».
Plus de 42 000 morts
Malgré l’ouverture de ce deuxième front, les frappes israéliennes se sont poursuivies sur Gaza. Un bombardement a visé la cour de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah, où vivaient des personnes déplacées, tuant au moins quatre personnes. Un autre bombardement a touché un centre de distribution d’aide humanitaire dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord du pays, tuant au moins dix personnes, selon des sources médicales palestiniennes. Lundi, le ministère de la Santé du gouvernement Hamas a annoncé un nouveau bilan de 42 289 morts dans le territoire palestinien depuis octobre 2023.
La communauté internationale stupéfaite
Jusqu’à quand ? Combien de temps encore ce déluge de tirs et de crimes de guerre va-t-il durer ? La communauté internationale, stupéfaite par cette barbarie, ferme les yeux et n’ose pas condamner Israël et son Premier ministre, qui a longtemps bafoué le droit international. Il ose même tirer sur les soldats de la paix de l’ONU, dont cinq ont été blessés, et appelle à leur retrait du Liban. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, répond à cette demande du bout des lèvres. Il est vrai que Guterres est persona non grata en Israël pour ne pas avoir condamné l’attaque iranienne du 1ᵉʳ octobre. Les États-Unis, principal allié de Tel-Aviv, continuent de soutenir Benjamin Netanyahu malgré les vives protestations de l’opinion publique, notamment dans les universités américaines. Mais l’approche des élections empêche Joe Biden de prendre des positions radicales. Néanmoins, les États-Unis exhortent désormais leurs citoyens à quitter le Liban, craignant une conflagration générale dans la région.
Des Européens divisés et impuissants
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné les attaques « inacceptables » d’Israël contre la FINUL au Liban. Il a annoncé que les 27 États membres étaient convenus d’adopter une déclaration commune condamnant les attaques et appelant à leur cessation immédiate. De belles paroles, mais totalement insignifiantes. Emmanuel Macron a lancé l’idée de ne plus envoyer d’armes en Israël. Un vœu pieux, rien de plus. Il a été suivi par le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, qui a exprimé sa ferme opposition au retrait des forces de l’ONU du Liban. Poursuivant ses critiques à l’égard d’Israël, Pedro Sánchez a réitéré son appel à l’arrêt immédiat des livraisons d’armes à l’État hébreu, affirmant que sans armes, la guerre ne pourrait pas continuer. Il a également déclaré que la Commission européenne devrait reconsidérer son accord d’association avec Israël si des violations des droits de l’homme étaient prouvées. Netanyahu est unanimement opposé, mais s’en fiche. Même la Chine est émue par les atrocités perpétrées par Tsahal et appelle Israël à mettre fin aux « catastrophes humanitaires » à Gaza. Cela veut tout dire ! Mais qui arrêtera Netanyahou dans sa folie meurtrière, qui menace d’engloutir tous les pays occidentaux dans une explosion mondiale ?
Le Liban sous les bombes israéliennes