Présent aux Nations unies, à New York, pour le Sommet de l’avenir et la Journée internationale de la paix du 21 septembre, je faisais partie d’une délégation internationale d’élus locaux pour porter la voix politique des communes que le concert des nations a longtemps tenté d’invisibiliser.
Un sommet de l’ONU, ce n’est pas que quelques grands leaders qui, du haut d’une tribune, proclament pendant deux jours des discours inspirés. Ce sont deux semaines de travaux et de dialogue où se côtoient des représentants d’États, d’ONG, d’entreprises ou de la société civile. Comme Francisco Vera, le double masculin de Greta Thunberg, activiste pour la paix et l’écoresponsabilité en Colombie. À seulement 15 ans, il est déjà contraint à l’exil. On y croise aussi Jordan Bardella, la nouvelle coqueluche de l’extrême droite européenne. Dans sa stratégie de normalisation et de lissage politique, il investit les instances internationales, souvent dénigrées et attaquées par les partis fascisants.