Plusieurs dizaines de militants rassemblés ce 12 septembre 2024 place Léon-Blum à Sète sont venus dénoncer “un déni démocratique” d’Emmanuel Macron.
C’est un appel à se structurer qui a été lancé ce jeudi 12 septembre pour le premier rassemblement du Nouveau Front Populaire de Sète. Plusieurs dizaines de militants de gauche, du Parti communiste français et de la Ligue des droits de l’Homme ont répondu à l’invitation de Gabriel Blasco, conseiller départemental du PCF, à unir leurs forces pour “agir de manière unitaire comme pendant la campagne” et ce, face “au refus du résultat des urnes par Emmanuel Macron”, a-t-il martelé. Tous étaient venus pour dénoncer la mise en place d’un Premier ministre issu des Républicains constituant pour la gauche “un déni de démocratie”, voire pour certains “une dérive fascisante”.
“Le NFP appartient à tous”
Répondant aux critiques émises par LFI notamment, François Liberti, l’ancien maire communiste de Sète a exhorté “toutes les forces populaires sur le terrain” à se joindre le NFP local qui “appartient à tous sans distinction”, a-t-il lancé. “Si nous sommes unis et pas divisés par des chapelles, on peut redonner espoir […] pas seulement résister mais avoir l’alternative qui a été choisie par la majorité des Français.” Le NFP de Sète veut se préparer à occuper le terrain, des réunions sont d’ores et déjà programmées. Laura Seguin, élue municipale d’opposition Ensemble pour Sète a salué le travail de NFP pendant la campagne législative – “on nous avait dit que ce n’était pas possible”- et proposé de le prolonger en vue d’une “alternative” municipale en 2026.
Un soutien, relayé par Gabriel Blasco, a été apporté au militant de Bancs publics passé en jugement ce 12 septembre au tribunal judiciaire de Montpellier pour violences sur des policiers et rébellion. “Il faut être vigilant à la criminalisation de l’action politique”, s’est exprimé l’un de ses soutiens.