Selon les informations du Canard Enchaîné, le député RN du Var Frank Giletti aurait demandé à sa collègue Annaïg Le Meur de lui masser le sexe en échange de son vote. Face à ces accusations, il a réagi et affirme n’avoir pas fait allusion à un massage sexuel.
Selon nos confrères du Canard Enchaîné, le député Frank Giletti (RN) aurait tenu des propos déplacés devant son homologue Annaïg Le Meur (Lrem).
Il a annoncé sa décision de porter plainte contre l’hebdomadaire d’investigation, ajoute France Info.
Un comportement graveleux ?
Devant le Palais Bourbon la semaine dernière, Annaïg Le Meur aurait interpellé son collègue, le député Frank Giletti, à propos d’un poste de secrétaire à l’Assemblée nationale auquel elle postule.
“Tu vas voter pour moi ?”, lui aurait-elle demandé. Avant que son homologue ne réponde : “Oui, mais seulement si tu me masses là”, en désignant son sexe.
Pas de geste selon Frank Giletti
Aux accusations de la députée s’oppose la défense de l’élu RN, citée par Var Matin. Lui affirme qu’il était tard, qu’ils venaient de terminer “une séance difficile” et que ce qu’il disait quant au massage n’était pas sexuel.
Il confirme avoir répondu “si tu me masses”, mais nie avoir montré son sexe pour accompagner la remarque. Il ajoute par ailleurs qu’il n’a eu ni “sourire lubrique” ni “geste déplacé”. Avant de marteler : “La vulgarité, ce n’est pas mon truc.”