Pourquoi faire simple quand on peut jouer la confusion. Dans le Parisien dimanche, au matin du scrutin, le directeur de la rédaction, Nicolas Charbonneau, nous proposait un sac de nœuds : « Au fond on aura assisté à une sorte de grand déballage, (…) dans ces cas-là, plus grand-chose de raisonnable, les bilans ne servent à rien, ils sont même inaudibles et l’on ne rattrape pas le temps perdu. »
Dans la Tribune dimanche, Bruno Jeudy, dans son éditorial, nous raconte que tous les chats sont gris : « Aucun argument rationnel n’a imprimé durant cette courte campagne. Au lieu de ça on a rejoué la réforme des retraites et promis l’impossible retour à 60 ans »…
On aurait pu penser, assez naïvement il est vrai, que les deux titres, dont le tropisme macronien n‘est plus à démontrer, auraient à cœur d’éclaircir les enjeux et le risque d’une arrivée au pouvoir du RN. Sauf que ça impliquerait de faire barrage au second tour. On a compris qu’Emmanuel Macron et ses fidèles ne le veulent pas.
Face à l’extrême droite, ne rien lâcher !
C’est pied à pied, argument contre argument qu’il faut combattre l’extrême droite. C’est ce que nous tentons de faire chaque jour dans l’Humanité.
Face aux attaques incessantes des racistes et des porteurs de haine : soutenez-nous ! Ensemble, faisons porter une autre voix dans ce débat public toujours plus nauséabond.Je veux en savoir plus.