Pas moins de 260 mobilisations auront lieu ce 1er mai, à l’appel de plusieurs syndicats, dont la CGT, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (Unef, Fage ou le MNL). Avec pour mot d’ordre : la lutte « contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde ».
Manifestations dès 10 heures à Marseille, Strasbourg, Bordeaux, Clermont-Ferrand, ou encore Dunkerque ; à 10 h 30, à Lyon, Toulouse, Rennes, Nantes, Nancy ou Perpignan et Lille ; à 11 heures à Brest et à Quimper.
Contrer les nouveaux assauts contre l’Assurance chômage
À Paris, la manifestation part à 14 heures de la place de la République. La CFDT appelle à rejoindre les cortèges « pour une Europe plus ambitieuse et plus protectrice pour les travailleurs ». Tout comme l’Unsa (Union nationale des syndicats autonomes) qui souhaite, via cette mobilisation, « inviter l’actualité sociale et la justice au cœur des débats ».
Force ouvrière se mobilise, elle, selon ses « propres positions et revendications », selon les propos de son leader Frédéric Souillot.
Alors que le gouvernement a annoncé de nouveaux assauts contre les droits des chômeurs, mis de nouveau à contribution, et que les services publics, des plus quotidiens et de proximité aux grandes administrations et opérateurs, ont vu 10 milliards d’euros de crédits leur échapper, la CGT a pour sa part annoncé que ses cortèges seront placés sous le signe de la mobilisation « contre la future réforme de l’assurance chômage et de France travail ».
Les lieux et heures de rendez-vous ont été recensés sur son site Internet via une carte interactive.