Sous les feux de la rampe, à moins de 91 jours de l’ouverture de leur grand-messe, les jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) 2024 concentrent depuis quelques mois de nombreuses critiques : manque de personnel pour assurer la sécurité civile, présence d’ouvriers sans papiers sur les chantiers ou encore réquisition des logements étudiants Crous. À tel point que des collectifs et associations agitent le chiffon rouge d’une fête impopulaire. Pourtant, réunis au siège du Conseil économique, social et environnemental (Cese), ce jeudi 25 avril, en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT), le comité de suivi de la charte sociale des jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 a livré un bilan « encourageant » sur les premiers effets de son texte.
Cette charte signée par des organisations syndicales, patronales et des collectivités, le 19 juin 2018, a contribué à ce que la France obtienne l’organisation des JOP. « Au moment de notre candidature, nous avions décidé qu’il fallait des Jeux à la fois spectaculaires mais aussi responsables d’un point de vue environnemental et social », rappelle Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des jeux Olympiques. Seize engagements ont été pris, allant de la mise en emploi des publics « éloignés » en passant par la garantie des conditions de travail des salariés ou la valorisation de la participation des bénévoles.