La dernière séance du conseil municipal a approuvé l’octroi de la protection fonctionnelle à François Commeinhes, dans le cadre d’une procédure le visant en qualité de maire pour non-respect de l’arrêté sécheresse, l’été dernier. Les faits remontent au 13 juillet.
À la suite d’un contrôle de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer), une enquête de police judiciaire avait été ouverte pour “usage d’eau contraire à la limitation ou la suspension prescrite, dans le cadre de l’arrêté préfectoral”. Cette enquête a conduit à la convocation du maire devant l’Office français de la biodiversité, pour être entendu sur ces faits. “Cet arrosage, c’est une erreur humaine, précise l’adjoint François Escarguel. Ces faits d’arrosage intempestif ont fait l’objet d’un signalement. Mais Monsieur le maire était en vacances !”
Une histoire avec un agent
Selon la Ville, un agent aurait, par erreur, procédé à l’arrosage en question, et n’aurait de cesse, depuis, de s’en excuser. D’autres sources indiquent, au contraire, que l’agent en question n’aurait fait qu’exécuter une consigne hiérarchique…
Quoi qu’il en soit, plusieurs maires se seraient fait épingler de la même façon dans l’Hérault l’été dernier. Préférant arroser certains stades municipaux plutôt que d’avoir à payer intégralement une nouvelle pelouse après l’épisode de sécheresse. Hasard ou non, cette semaine la Ville a communiqué sur le remplacement de gazons très gourmands en eau des giratoires, par des plantes vivaces plus économes en arrosage.