Le candidat de la liste Demain Pont-Saint-Esprit, Gérome Bouvier, déroule les grandes lignes de son programme pour l’élection municipale anticipée des dimanches 28 avril et 5 mai 2024.
Pourquoi les Spiripontains voteraient-ils pour vous plutôt que pour l’une des deux autres listes ?
Notre équipe est constituée d’hommes et de femmes compétents et expérimentés. Nous avons d’anciens élus qui ne découvrent pas les rouages de l’appareil municipal. Nous sommes majoritairement issus de la société civile. Nous nous appuierons aussi sur les équipes des services municipaux dont je salue ici la qualité du travail et l’esprit de dévouement.
Quelle sera la marque de fabrique de votre gouvernance ?
Dans le cadre de mes activités professionnelles, j’ai toujours privilégié la concertation. C’est que je ferai avec l’équipe J’ai choisi mes colistiers en fonction de leurs compétences et de leur état d’esprit. Quand c’est possible la décision sera collective dans le meilleur des cas mais s’il n’y a pas de solution qui émerge, il appartiendra au maire de trancher. Je ferai aussi appel aux Spiripontains, par référendum sur des sujets importants.
C’est-à-dire ?
Si j’étais élu maire de Pont-Saint-Esprit, je proposerais en concertation avec Claude Conan, qui serait mon premier adjoint, d’organiser un référendum pour renforcer le dispositif sécuritaire de la ville.
Concrètement ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que nous allons recruter trois policiers municipaux supplémentaires pour renforcer l’effectif actuel qui est de onze policiers.
Faut-il une consultation pour cela ?
Pas nécessairement. Mais une telle décision implique des choix budgétaires. L’actuelle municipalité nous dit que le budget est sain et que les caisses sont pleines. Donc si on croit ce que dit la maire de Pont-Saint-Esprit, on aura de la marge pour agir.
Ça ne répond toujours pas à la question du référendum !
J’y viens ! Nous savons par exemple que l’actuelle municipalité consacre une enveloppe de 200 000 € au budget participatif qui finance des actions diverses et variées. Le référendum que nous proposons permettra aux Spiripontains de dire s’ils préfèrent que cette enveloppe soit consacrée au recrutement de trois policiers supplémentaires ou au financement d’un jardin des tulipes.
Vous avez déclaré que si vous étiez élu vous enverriez un signal fort en matière de sécurité.
En effet. Le choix du capitaine retraité de la gendarmerie Claude Conan comme premier adjoint fait partie de ces signes forts. Il a été commandant de la brigade de gendarmerie de Pont-Saint-Esprit. Il connaît les problématiques de la cité. Les policiers municipaux sont abandonnés à leur sort. Le capitaine Conan a toute la légitimité pour leur parler parce qu’ils utilisent le même langage. Les policiers l’entendront et le comprendront. Le capitaine connaît aussi les rouages de la gendarmerie. C’est un ancien de la maison.
Le recrutement de trois policiers suffit-il à répondre aux problématiques de la vie quotidienne ?
Le fait de recruter trois policiers municipaux et peut-être d’alléger leurs missions administratives qui prennent beaucoup de temps permettra aux agents d’être plus présents sur le terrain et plus disponibles pour la population. On installera le bureau de la brigade environnement au cœur du quartier du centre ancien de façon qu’il soit accessible aux habitants. Les agents pourront quant à eux être directement sur le terrain pour réprimer les infractions liées aux dépôts sauvages. La Brigade sera au plus près de la population pour ce qui est de la problématique de la propreté.
Si vous étiez élu maire de Pont-Saint-Esprit quel serait votre rapport à l’Agglo ?
Aujourd’hui le constat est clair. On a une première vice-présidente de l’Agglo qui est maire de Pont-Saint-Esprit et qui s’appelle Claire Lapeyronie. On a l’impression que sa voix n’est pas entendue. Notre volonté c’est d’occuper pleinement la place qui revient à la deuxième ville du Gard rhodanien. Bien sûr nous travaillerons dans un esprit de collaboration avec les autres élus de cette Agglo et son président.
Avez-vous un plan pour ramener les médecins de ville à Pont-Saint-Esprit ?
Nous allons mettre en place un conseiller délégué qui s’occupera des sujets de santé et à la prospective. Sa mission consisterait à trouver les moyens pour attirer les médecins de ville.
Comment décririez-vous la dynamique commerciale de Pont-Saint-Esprit ?
La réalité de Pont-Saint-Esprit aujourd’hui c’est celle de ces commerçants qui ont des emprunts qu’ils doivent rembourser et qui faute d’activité envisagent de fermer boutique. . C’est ça la réalité. Aujourd’hui les touristes vont à Saint-Martin d’Ardèche.
Comment relancer l’investissement à Pont-Saint-Esprit et notamment au centre ancien ?
L’actuelle municipalité avait fait le choix de mettre en place le secteur sauvegardé estimant que ça participait à l’amélioration de l’habitat notamment du centre ancien. Aujourd’hui on peut faire le constat que ce secteur sauvegardé a généré plus de contrainte qu’il n’a apportée de solutions.
Avez-vous un exemple concret ?
Par exemple, une rénovation qui pourrait se chiffrer dans les 10 000 € dans un autre quartier va coûter trois fois plus cher dans le centre ancien. On a exclu la moitié ou un quart de la ville qui se trouve dans le secteur sauvegardé. Ceux qui y habitent ne peuvent plus rien faire chez eux. Les contraintes du secteur sauvegardé sont rentrées jusque dans les salons des gens pour les empêcher d’effectuer des aménagements. Ils ne peuvent plus rien faire chez eux parce qu’il faut protéger une moulure, un escalier ou une cheminée classée.
Que peut faire l’équipe Demain Pont-Saint-Esprit face à cette situation ?
Notre objectif serait d’assouplir les contraintes du secteur sauvegardé. Ce n’est pas facile. Ça réduit fortement les possibilités de projets sur ce site. Techniquement, on s’est renseigné. C’est assez difficile de revenir en arrière. Aujourd’hui c’est bloqué. Ce n’est pas nous qui sommes responsables de cet état de fait.
La liste Demain Pont-Saint-Esprit
Si sa liste “Demain Pont-Saint-Esprit “était choisie par les électeurs de Pont-Saint-Esprit, l’écharpe de maire reviendrait à Gérome Bouvier. Le candidat a d’ores et déjà désignéson “gouvernement” dans l’hypothèse où le verdict des urnes lui sera favorable. Gérome Bouvier a présenté les 9 adjoints issus des 33 élus de sa liste.
Dans la vie civile, Gérome Bouvier : cadre de la fonction publique territoriale et assume la fonction de directeur du service à la population. En tant que maire, il sera secondé par le 1er adjoint Claude Conan, capitaine de gendarmerie à la retraite, ancien commandant de la brigade de gendarmerie de Pont-Saint-Esprit. Il aura en charge la sécurité, la prévention, la concertation et le protocole. Conseillère à l’emploi engagée dans le milieu associatif, Véra Randrianasolonandrasana sera 2e adjointe en charge des affaires sociales ; Directrice des ressources humaines, des marchés publics, de la prévention et des finances, Karine Bommenel est désignée 3e ajointe en charge des finances et de la commande publique ; ancien pompier volontaire et spécialiste de la protection incendie, Stéphane Vauquoy s’est vu proposer le portefeuille de la vie associative et des sports. Chef d’entreprise, Nathalie Godard deviendra la 5e adjointe en charge du commerce et des animations : le 6e adjoint en charge de la propreté, des travaux, de l’agriculture et des voies s’appelle Jérôme Carminati, il est agriculteur de métier. Hervé Rouquette est géomètre de métier, il sera le 7e adjoint délégué à l’urbanisme, au patrimoine et aux grands projets. Conseillère en insertion professionnelle, Charlotte Barrère deviendra la 8e adjointe et s’occupera de la culture et de la communication. Cadre commercial, Jean-Paul Lopez deviendrait 9e adjoint et s’occupera des affaires scolaires et de la jeunesse. Mère au foyer et gestionnaire de biens immobiliers, Olivia Gemtu-Chantry s’engage aux côtés de Gérome Bouvier tout comme d’ailleurs Océane Escleyne, diplômée en droit et pâtissière de métier ; Michel Onde, ingénieur retraité du CEA ; Laetitia Gaillard, manager SNCF ; Valère Segal, médecin ; Natacha Boff, coordinatrice de la lutte contre le décrochage scolaire ; Stéphane Oustric, agent de sécurité dans le nucléaire ; Marie-Laure Freinex, assistante de vie auprès des personnes âgées ; Gérard Guillen, professeur, chevalier de l’Ordre national du mérite et officier des palmes académiques ; Mireilla Raveloson, opératrice de conditionnement ; Alain Barbato, policier municipal ; Ludivine Fabre, technicien documentaliste ; Michel Feger, retraité de chez Peugeot ; Martine Lambourg, assistante ; François Carli, responsable des réseaux d’étude et ancien gendarme ; Sylvie Barral, fonctionnaire territoriale ; Jean-Pierre Morel, cadre retraité EDF ; Marie-Christina Tevar, agent immobilier ; Daniel Ventajol, gérant de société ; Diana Nedelkovski, coach sportif de gymnastique ; Alain Fages, gérant de société ; Carine Fournier, géographe enseignant chercheur à l’université ; Thomas Dufour, étudiant.