Le maire de Bagnols-sur-Cèze Jean-Yves Chapelet et son jeune collègue Jérôme JackeI se sont frités en conseil municipal, dans le style viril mais correct. Ce fut surtout l’occasion pour le nouvel opposant de démontrer qu’il n’a peur de rien ni de personne.
Il y avait un match dans le match diraient les aficionados des métaphores sportives. En marge du déroulé de l’ordre du jour, la petite dizaine de spectateurs qui ont assisté aux échanges à fleurets mouchetés n’a pas regretté le voyage. Encore fallait-il rester jusqu’au terme des débats car comme le dit l’adage, le meilleur c’est toujours pour la fin.
Le maire de Bagnols-sur-Cèze Jean-Yves Chapelet et son jeune collègue Jérôme JackeI se sont frités, dans le style viril mais correct. Ce fut surtout l’occasion pour le nouvel opposant de démontrer qu’il n’a peur de rien ni de personne.
L’opposition se fait entendre
Celui qui va peut-être revigorer l’opposition bagnolaise et redonner du pep’s au sein du conseil municipal. Ce mardi 2 avril, Jérôme Jackel a démontré qu’il n’était pas le bretteur de cours de récréation qu’on croit. Il a tenu la dragée haute au maire sur des questions relatives à la sécurité des agents communaux, les finances de la Ville, la laïcité et bien sûr la crise sociétale provoquée par l’expulsion de l’imam Mahjoubi, n’hésitant pas à prendre le contre-pied l’opinion publique locale. Il a notamment pris la parole en conseil pour demander que la communauté des croyants musulmans ne paie pas pour la bêtise d’un homme.
Les amendements de Jackel
C’est peu dire que Jérôme Jackel a un culot d’enfer. Et ce n’est pas le maire de Bagnols-sur-Cèze, Jean-Yves Chapelet qui dirait le contraire. Lui qui n’a eu de cesse d’adresser des remontrances à son jeune et intrépide collègue au cours de la séance public. Arrivé au conseil municipal avec ses amendements et ses questions au maire. Il a rejoint l’assemblée délibérante à la faveur d’un désistement, celui d’Audrey Blancher.
La panoplie de l’opposant
On l’a connu un peu plus brut de décoffrage. Tout à l’opposé de l’image policée qu’il donne à voir depuis quelque temps. Le mardi 2 avril en conseil municipal c’est un Jérôme Jackel new-look qu’on a découvert visiblement bien préparé au débat. Il avait sur lui sa panoplie du bon opposant : un peu de malice, beaucoup de mauvaises fois et le regard espiègle d’un ancien gilet jaune.