La question essentielle du mode de traitement des déchets dans la métropole via une filière CSR sera notamment soumise au vote des élus. Ainsi que le remplacement du 13e vice-président frondeur François Vasquez.
C’est un conseil de Métropole important qui attend les élus ce mardi matin. Avec un ordre du jour costaud marqué d’abord par l’adoption du budget primitif 2024 de la collectivité, le vote de taux d’imposition des taxes directes mais aussi de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM, proposée en nette augmentation) et de la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (Gemapi).
La filière CSR en débat
Les conseillers sont également invités à se prononcer sur les futures modalités de fonctionnement de l’usine de traitement des déchets d’Amétyst dont la délégation de service public (DSP) arrive à échéance. Ce point avait déjà été mis à l’ordre du jour lors du conseil précédent avant d’être retiré sous la pression, notamment, du vice président François Vasquez. En charge de la stratégie zéro déchet, ce dernier conteste vivement l’orientation proposée par la Métropole pour réduire l’exportation de ses déchets hors de son territoire, à savoir la mise en place d’une filière CSR (combustible solide de récupération), atelier de préparation des granulats et incinérateur avec récupération de la chaleur produite.
François Vasquez conteste l’ordre du jour
Dans un courrier adressé à Michaël Delafosse conteste l’ordre du jour tel qu’il a été organisé avec vote du budget (point4) puis débat sur Amétyst (point 10). “Le budget sera voté avant la délibération sur la filière CSR alors que l’acceptation de celui-ci dépendra, pour beaucoup de l’orientation choisie sur les déchets” observe-t-il. François Vasquez a également demandé que la question sur son maintien ou non en tant que vice-président (point 84) soit placée après la délibération sur Amétyst. Une question de “logique” et de “simple respect” selon lui.
Au cours des dernières semaines, Michaël Delafosse et sa majorité ont conduit plusieurs réunions d’information des élus pour tenter d’en expliquer la pertinence au regard du retard pris par la métropole dans le traitement de ses propres déchets. François Vasquez a, de la même façon, enchaîné les rendez-vous pour déplorer le coût, l’impasse écologique que représenterait la mise en place d’une filière CSR.Ses prises de position – soutenues notamment par le groupe local d’Europe-Ecologie les Verts- lui ont valu de perdre sa délégation. Ce mardi, le conseil de Métropole examinera aussi son maintien ou non dans ses fonctions de vice-président.