Éloignements massifs des personnes sans abri, expulsions de squats et de bidonvilles, dispersions des personnes usagères de drogue, pressions sur les travailleurs du sexe… Alors que l’ouverture des JO approche à grands pas, « le nettoyage social en cours, qui invisibilise les populations les plus précaires, s’intensifie », s’inquiète le collectif Le Revers de la médaille.
« On nous explique que tout a été anticipé pour les personnes précaires, mais, sur le terrain, on observe une désorganisation totale », souligne Paul Alauzy, son porte-parole, alors qu’il serait possible d’adopter une approche alternative, notamment par la réquisition du foncier vacant – l’Île-de-France compte plus de 5 millions de mètres carrés de bureaux vides.