Ce 21 mars 2024, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, a annoncé la création de cyber patrouilles pour lutter contre le trafic de drogues, notamment sur Internet.
Avec l’ubérisation massive du trafic de drogue, notamment sur des réseaux sociaux comme Snapchat, Gérald Darmanin a fait adresser aux préfets une circulaire.
Une circulaire transmise aux préfets
Avec “les opérations de démantèlement systématique” des points de deal, dans le cadre des opérations “place nette”, le trafic de drogue “se dématérialise, voire s’ubérise toujours davantage”, pouvait-on lire dans la circulaire aux préfets.
Nous renforçons la lutte contre les nouvelles formes du trafic de drogue, en particulier sur internet, avec notamment la création de cyberpatrouilles.
La voiture numérique et cyber de l’État doit rouler plus rapidement que celle des trafiquants. À lire @LeParisien \ud83d\udc47 https://t.co/z6KGwujzti
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 21, 2024
Gérald Darmanin a donc demandé à ces derniers de “mener sans délai des actions régulières et visibles afin d’entraver ces nouveaux modes de distribution”
Quel est leur rôle ?
Les agents de police devront ainsi renforcer leur “veille numérique” en mettant en place des “cyberpatrouilles”.
Comme pour la lutte contre la pédopornographie sur Internet, les agents des cyberpatrouilles devront infiltrer des réseaux en se faisant passer cette fois pour des clients souhaitant acheter de la drogue.
Cette méthode d’investigation est possible grâce aux enquêtes sous pseudonyme, rapporte le HuffPost.
Des contrôles multipliés dans les quartiers
Les contrôles seront également multipliés dans les quartiers sur la demande du ministre car ils sont “connus pour être des lieux de livraison de produits stupéfiants, y compris dans les quartiers généralement considérés comme plus favorisés”.
Les voitures et les engins deux roues impliqués dans des livraisons de drogue seront également saisis, a précisé Gérald Darmanin.
Et de conclure : “La voiture numérique et cyber de l’État doit rouler plus rapidement que celle des trafiquants”.