Gérard Darmanin est un bon père de famille. Il pose à la une de Paris Match avec son petit dernier sur les genoux. Oubliées les plaintes portées contre lui, son épouse est sa boussole, ses cheveux qui volent, dit-il, « lui indiquent d’où vient le vent »… Poète avec ça, et simple. « Je suis un élu de province qui travaille avec le bon sens. »
Dans une longue interview, il parle bien sûr de l’immigration, de l’insécurité. Il dit aussi que « nous ne pouvons pas être un pays qui peut se vautrer dans l’oisiveté et prôner sans cesse la baisse du temps de travail ». La famille, le travail, la France…
On le voit en photo aussi en réunion avec le ministre de l’Agriculture pour « contenir la colère du mouvement paysan ». Et les revendications ? On nous dit qu’il porte une attention à tout le monde, en légende d’une photo où il embrasse un chien. Bon. Un homme qui n’aime pas les enfants et les animaux, disait le comique américain W. C. Fields, ne peut pas être totalement mauvais. Inversement, ça donnerait quoi ?