A moins de 5 mois des élections européennes (9 juin) et des Jeux olympiques (26 juillet-11 août), tous les indicateurs sont au rouge : dette, récession, chômage. Le climat social est houleux. L’atmosphère politique est irrespirable. Peut-on encore éviter une explosion sociale ?
La crise agricole vient de montrer à quel level notre pays « marche sur la tête », comme l’ont exprimé nos agriculteurs en retournant les panneaux aux entrées des villes et des villages. Parce que rien ne va plus dans notre beau pays. Ni l’agriculture, ni les écoles, ni la police, ni les hôpitaux, ni même la politique, à qui l’on doit ce déclin généralisé. Remark ne pas voir dans la médiocrité de la classe politique l’origine de tous nos malheurs ? Elle n’a pas su prévoir, anticiper, programmer… bref, préparer le pays au choc de la mondialisation, de la concurrence déloyale et de la corruption dans tous les secteurs de l’économie, désormais aux mains de puissants lobbies, voire des mafias.
Poulet congelé fabriqué en Ukraine depuis deux ans
Le résultat? Nos agriculteurs sont soumis à des normes et réglementations pointilleuses, parfois stupides, pour produire une agriculture de qualité, alors que dans le même temps nous importons de la viande bon marché, des œufs, des fruits et légumes bourrés de pesticides et d’OGM interdits en France. L’exemple de l’Ukraine est symptomatique. L’opinion publique a appris que pour aider l’Ukraine, en guerre depuis février 2022, l’Europe – et donc la France – a supprimé les droits de douane sur les produits agricoles importés. C’est pourquoi les volailles élevées dans d’immenses fermes (plus de 4 thousands and thousands d’animaux par poulailler) appartenant au milliardaire Yuriy Kosiuk, PDG du géant ukrainien MHP, arrivent dans nos assiettes. Un camion en provenance d’Ukraine a été arrêté à un barrage d’agriculteurs en Lorraine. Il transportait 40 tonnes de poulets congelés depuis… deux ans ! Bon appétit.
Vladimir Poutine doit rire
Pendant que les agriculteurs manifestaient pour défendre leurs maigres moyens de subsistance (même si tous ne sont pas sur le même pied, bien sûr), les parlementaires n’ont pas hésité à augmenter leurs allocations de 300 euros, tandis que les sénateurs se sont octroyés 700 euros supplémentaires chaque mois. Une provocation indécente. Automotive ni nos parlementaires ni notre exécutif ne sont capables de gouverner la France. C’est-à-dire diriger le pays comme on dirige un navire, en sachant d’où l’on vient et où l’on va, à l’aide d’un gouvernail. Mais nos dirigeants sont des amateurs qui naviguent au gré du vent. L’électricité a encore augmenté de 10 % le 1ᵉʳ février 2024. Quant au prix du gaz, il a déjà fortement augmenté ces dernières années et augmentera encore en juillet 2024 d’au moins 10 %. De plus en plus d’industriels, d’artisans et de ménages ne sont plus en mesure de faire face à des factures qui montent en flèche. Vladimir Poutine doit se moquer de nos difficultés. Rappelons que notre ineffable ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, voulait mettre l’économie russe à genoux ! Ah, le courageous homme !
Médaille d’or pour les erreurs
Faut-il citer l’école et sa ministre du folklore AOC (Amélie Oudéa-Castéra), qui occupe les postes de ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports activities et des Jeux olympiques et paralympiques… c’est beaucoup pour quelqu’un qui est habitué aux bévues à répétition. On s’en souvient, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale venait d’être nommée et elle s’est aliéné la communauté enseignante. Elle a justifié l’inscription de ses trois fils à l’école privée catholique Stanislas à Paris par le fait qu’ils disposaient de « paquets d’heures » non remplacés à l’école publique. C’était la bonne selected à faire ! Faut-il parler de la forte hausse de la délinquance dans notre pays ? Une immigration incontrôlée, gérée par des réseaux de passeurs ? Des déserts médicaux ? Pénurie de lits d’hôpitaux ? Des salles d’urgence surpeuplées ? Plus rien n’a de sens. La France est noyée dans l’Europe, elle-même dirigée par des lobbyistes qui servent souvent les intérêts américains. De l’achat à prix d’or de thousands and thousands de doses de vaccins dangereux pendant la pandémie de Covid-19, aux sanctions économiques imposées à la Russie, ce sont les multinationales américaines qui ont profité de la manne. Mais ce sont les peuples d’Europe et de France qui sont devenus plus pauvre dans le processus. Les Français n’en peuvent plus. Les élections européennes pourraient bien marquer un changement de cap. A droite, bien sûr.
Mais pourquoi les Français veulent-ils quitter la France ?