Les forces militaires américaines et britanniques ont lancé samedi soir des frappes aériennes conjointes contre des cibles houthistes soutenues par l’Iran au Yémen, ont annoncé des responsables.
Les frappes aériennes surviennent un jour après celles des États-Unis a lancé des frappes aériennes de représailles sur plus de 85 cibles du Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran et de ses milices affiliées en Syrie et en Irak en réponse à l’attaque de drone du week-end dernier sur une base jordanienne qui tué trois militaires américains.
Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré dans un communiqué que « cette motion collective envoie un message clair aux Houthis : ils continueront à subir de nouvelles conséquences s’ils ne mettent pas fin à leurs attaques illégales contre les navires et navires de guerre internationaux ».
Les armées de l’Australie, de Bahreïn, du Canada, du Danemark, des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande ont également apporté leur soutien, selon un communiqué conjoint publié au nom de toutes les nations impliquées dans les actions de samedi.
Les frappes ont touché 36 cibles Houthis dans 13 endroits au Yémen « en réponse aux attaques continues des Houthis contre les navires internationaux et commerciaux ainsi que contre les navires de guerre transitant par la mer Rouge », indique le communiqué. Les frappes ont touché des installations de stockage d’armes, des systèmes de défense aérienne, de missiles et de radar des Houthis.
“Notre objectif reste de désamorcer les tensions et de restaurer la stabilité en mer Rouge, mais réitérons notre avertissement aux dirigeants houthis : nous n’hésiterons pas à continuer de défendre des vies et la libre circulation du commerce dans l’une des voies navigables les plus critiques du monde en face à des menaces persistantes”, indique le communiqué.
Les frappes aériennes de samedi soir s’ajoutent également aux frappes d’autodéfense menées plus tôt samedi soir contre six missiles de croisière anti-navires Houthis qui étaient en préparation pour être lancés contre des navires dans la mer Rouge, a indiqué le commandement central américain.
Un responsable américain de la défense a déclaré à CBS Information que depuis les frappes américaines de vendredi en Irak et en Syrie, il y a eu une attaque contre les forces américaines. Lors de cette attaque, plusieurs roquettes ont visé les forces américaines basées sur le web site de soutien à la mission Euphrate en Syrie, mais aucun blessé ni dommage n’a été signalé.
Depuis le 17 octobre de l’année dernière, 167 attaques ont été menées par des groupes soutenus par l’Iran contre les forces américaines en Irak, en Syrie et en Jordanie.
L’assaut de samedi soir est la troisième fois depuis le 11 janvier que les États-Unis et le Royaume-Uni ont pris half à des frappes aériennes conjointes après que des militants houthis basés au Yémen ont commencé en novembre à lancer des dizaines d’attaques contre des navires commerciaux et navals dans la mer Rouge. Les Houthis, qui contrôlent de vastes étendues du Yémen, ont lancé leurs attaques dans un acte de solidarité avec les militants du Hamas qui ont envahi le sud d’Israël le 7 octobre, tuant plus de 1 200 personnes et en représailles contre L’offensive israélienne à Gaza, qui, selon les responsables de l’enclave dirigée par le Hamas, a tué plus de 26 000 personnes. Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, ne fait pas de distinction entre les morts de civils et de combattants. Forces de défense israéliennes réclamations il a tué environ 9 000 combattants du Hamas et a tenté de limiter les morts civiles.
Les attaques des Houthis ont eu un influence considérable sur les routes maritimes internationales. En décembre, BP j’ai dit que ça s’arrêtait expéditions de pétrole by way of la mer Rouge, faisant grimper les prix du pétrole ces dernières semaines, tandis que le géant du meuble Ikea averti d’éventuelles pénuries de produits. Carnaval cette semaine annoncé il détournait 12 de ses navires de croisière pour éviter la mer Rouge.
Le mois dernier, l’administration Biden déclaré les Houthis comme un « groupe terroriste mondial spécialement désigné », renversant une partie d’un décision antérieure par le Département d’État en février 2021 qui avait supprimé cette désignation.
— David Martin, Eleanor Watson et Kate Gibson ont contribué à ce rapport.