A l’appel des syndicats Alliance et Unsa-Police, de nombreux policiers manifestent ce jeudi 18 janvier 2024, pour réclamer des compensations pour leur mobilisation lors des Jeux olympiques.
Les Jeux Olympiques d’été 2024 seront célébrés du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris et dans plusieurs villes de France. Cet événement sportif planétaire attirera 10 500 athlètes olympiques et 4 350 athlètes paralympiques participant à 878 épreuves dans 54 sports activities. 72 communautés d’accueil, plus de 40 000 bénévoles mobilisés, près de 13 hundreds of thousands de billets en vente. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sont un événement sportif de grande envergure. La cérémonie d’ouverture est aussi un défi de sécurité. Pour la première fois, elle se déroulera hors d’un stade. 600 000 spectateurs pourront assister au défilé qui se déroulera sur six kilomètres le lengthy de la Seine. Pour garantir la sécurité, tous les policiers de France sont mobilisés pendant cette période.
Pas de Jeux sans policiers
Concrètement, cela signifie que pendant trois semaines, du 26 juillet au 11 août, mais aussi du 28 août au 8 septembre, durée des Jeux paralympiques, les policiers seront privés de vacances en famille, et devront trouver des providers de garde pendant pendant les vacances scolaires. Ils ont bien sûr rencontré le ministre Gérald Darmanin, pour avoir des réponses à leurs nombreuses questions : qui va à Paris ou ailleurs ? Remark allons-nous trouver un logement dans la capitale ? “C’est maintenant, à six mois de l’ouverture des Jeux, qu’il faut organiser tout cela”, affirment les représentants syndicaux de l’Alliance et de l’Unsa-Police. Mais ils n’ont pas eu de véritables réponses. Le ministère de l’Intérieur a annoncé un funds world de 500 hundreds of thousands d’euros, qui verseront entre 500 et 1 000 euros à chaque policier, ainsi que deux semaines de congés supplémentaires (en juin ou septembre) en guise de compensation. Mais cela semble trop peu aux yeux des syndicats, qui réclament une prime de 2 000 euros et un dispositif de garde d’enfants.
Mathieu Weber, délégué départemental de l’Unsa-Police Moselle
Des syndicats de police comme l’UNSA-Police (syndicat majoritaire), dont vous êtes délégué départemental en Moselle, appellent à un « Jeudi noir » dans toute la France. Quelles sont les raisons de cet accès de colère ?
Il ne s’agit pas de colère, mais d’une colère réelle face à l’organisation des JO de Paris. En fait, les Jeux sont prévus depuis longtemps et, du côté de la police, nous n’avons aucune info sur les détails pratiques… Qui va partir ? Combien de temps cela prendra-t-il ? Où allons-nous rester ? Où allons-nous manger ? Quelles seront les mesures d’accompagnement, notamment en ce qui concerne la garde de nos enfants ? Nous n’en savons rien !
Les représentants syndicaux ont été reçus par leur ministre de tutelle, Gérald Darmanin, qui leur a fait quelques propositions. Ne sont-ils pas suffisants ?
Nous n’avons eu aucune réponse claire de notre ministre, ni aucun engagement, et c’est notre problème. Mes collègues ne sont pas contre les Jeux Olympiques, ils veulent juste du temps pour s’organiser.
Quelles sont vos revendications et jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour les obtenir ? Nous voulons connaître les règles du jeu avant que le jeu ne start. Comme je l’ai dit, la prime compensatoire n’est pas le seul enjeu. Nous maintiendrons la pression sur l’administration jusqu’à ce que nous obtenions une réponse satisfaisante.