L’data est tombée dans la matinée de ce vendredi 29 décembre : le décret ministériel est publié. Explications…
“C’est une excellente nouvelle !” Ce vendredi 29 décembre, dans la matinée, Patrick Malavieille, en tant que président du groupement d’intérêt public (GIP) Politique de la Ville, et par ailleurs maire honoraire grandcombien, vice-président d’Alès Agglo et vice-président du Département, annonce que La Grand-Combe, après des mois d’incertitude, reste bel et bien dans le dispositif Politique de la Ville. Il venait d’en être informé directement par Émile Soumbo, le sous-préfet d’Alès, qui lui a transmis le décret du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, relayant la décision de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).
Plusieurs mois d’incertitudes
Pour mémoire, ces derniers temps étaient marqués par une période de renouvellement et le cas de quartiers alésiens, mais aussi d’Anduze, Saint-Ambroix et La Grand-Combe étaient à l’étude. “Les critères avaient bougé, notamment en termes de inhabitants”, rappelle Patrick Malavieille. “Et La Grand-Combe était recalée…” Contrairement aux autres secteurs qui ont été retenus dans la nouvelle mouture. S’en était suivie, depuis cet été, une forte mobilisation pour que l’ex-cité minière reste dans ledit dispositif.
Patrick Malavieille : “C’était une ineptie”
Satisfait, l’ancien premier magistrat grandcombien estime, néanmoins, que “cette victoire n’est que justice !”, qu’en sortir sa ville “était une ineptie”. Pour trigger, la Politique de la Ville “représente 400 000 € de financement par an” pour la commune, ce qui lui permet de porter des projets, tels que fut celui de la maison médicale, ou, par exemple, d’assurer la pérennité d’associations.
La mobilisation a visiblement porté ses fruits
Aujourd’hui, Patrick Malavieille tire “un grand coup de chapeau” aux providers de la préfecture et de la sous-préfecture qui ont soutenu le file, et n’oublie pas “le côté politique”. Lui qui avait poussé un coup de gueule en conseil d’Agglo, mi-octobre, se souvient de la mobilisation du président Christophe Rivenq, de Françoise Laurent-Perrigot, la présidente du conseil départementale, et de la patronne de la Région, Carole Delga. Il se souvient également du courrier qu’il avait remis, en foremost propre, au président Emmanuel Macron, lors de sa venue, en juin dernier, sur la base aérienne de la Sécurité civile de Nîmes-Garons. “Il m’avait répondu qu’il allait regarder ça…”, confie l’élu cévenol.
Le dispositif pour Branoux et Les Salles-du-Gardon
Ceci étant, La Grand-Combe n’est visiblement pas la seule gagnante du décret publié. Patrick Malavieille parle même de “cerise sur le gâteau”. En effet, d’autres territoires rejoignent le dispositif Politique de la Ville. Il s’agit, en l’incidence, du Galissard, un quartier de Branoux-les-Taillades, et de deux autres de la commune des Salles-du-Gardon, à savoir L’Impostaire et le Bas-Village. Avant la réforme décidée, ces secteurs se trouvaient en “veille lively”, ce qui n’existe plus et explique leur basculement en Politique de la Ville.