Alors que les rues s’illuminent et grouillent de passants chargés de paquets, que les commerces de bouche regorgent de mets délicats et que les conversations bruissent de retrouvailles familiales, la période de Noël peut avoir un goût amer pour celles et ceux, sans logement ou en grande précarité, qui sont exclus de la fête.
Pour pallier ce manque, le Samu social de Paris organisait, mercredi 20 décembre, à la salle Olympe-de-Gouges, dans le 11e arrondissement parisien, un après-midi convivial auquel ont participé 300 personnes accompagnées dans les différents dispositifs de l’organisme fondé il y a pile trente ans par Xavier Emmanuelli.
« En attendant Circo Infinito, le spectacle qui clôture la journée, nos bénévoles proposent un atelier maquillage pour les enfants, un photo-bus où ils peuvent se faire immortaliser avec leurs déguisements, des coloriages, un goûter avec boissons chaudes, jus de fruits et viennoiseries à volonté. On a aussi prévu de distribuer des cadeaux ainsi que des cahiers de vacances pour les écoliers et des chocolats pour les adultes », détaille, au milieu des cris de bambins surexcités, Paul Pecquet, en cost des partenariats culturels au Samu social.
« Ici, c’est plus facile automobile on sait qu’on partage tous plus ou moins les mêmes problèmes »
Effectivement, le lobby de la salle municipale est investi par des grappes de mini super-héros, fées et autres princesses, tandis que discutent les adultes venus de toute la région parisienne. C’est le cas de Sophie et Calvin, logés dans un hôtel social du 11e arrondissement depuis 2019.