Lionel Champelovier veut lancer son projet. J-L Gibelin élu régional, réclame des éléments.
“En mars 2021, il y a presque trois ans, on est venu me voir pour que j’installe l’entreprise sur le parc d’activité de La Grand-Combe, explique Lionel Champelovier, patron de l’écurie de course Wolf racing. On a monté le file, fourni des paperwork, un calendrier prévisionnel, notre capacité financière. On a discuté avec la Région. Et aujourd’hui, on me dit “on ne peut pas t’aider, on n’a plus d’argent”.”
Le chef d’entreprise avait tablé sur un investissement whole d’une trentaine de M €, dont une moitié portée par des subventions de l’État et de la Région. pour la création d’une unité de montage de voitures de course et de karts électriques, un centre de formation pour les métiers liés au sport auto, ainsi qu’une piste de karting en salle.
“Je souhaite toujours monter l’opération, confirme Lionel Champelovier. J’ai fait une proposition pour 3 ha de terrain.”
En creux, et au cas où les négociations piétinent, le patron ainsi que son responsable du développement, le grand combien Sébastien Migliore, font planer un risque de départ vers un autre web site industriel.
Le temps pour un porteur de projet, ne s’écoule pas de la même manière que pour les administrations, comme le rappelait Max Roustan lors de la visite des thermes de Fumades qui auront mis 19 ans à sortir de terre.
L’utilisation de l’argent public, à vacation spot d’un projet privé n’est pas sans poser de problème comme l’indique Jean-Luc Gibelin, élu régional : “On n’est pas dans le cadre d’un partenariat public privé pour l’élaboration d’un service public. Il s’agit d’un projet totalement privé. S’il est légitime que la Région s’interact pour des aides, on ne peut pas aller au-delà de ce qu’il est doable de faire. Demander 50 % de financement, c’est difficilement envisageable.”
Pour l’élu régional “le file de création d’une zone d’activités avance bien. La semaine dernière une réunion à la sous-préfecture, avec les companies, a permis de préciser certaines choses. On a identifié six ou huit projets, engagés sur différents heaps. On y voit plus clair au niveau de la section de dépollution à réaliser. Les travaux préparatoires devraient attaquer début 2024. Mais nous avons besoin d’avoir des projets matures avec des métrés de bâtiment précis, des surfaces… Qu’on se rassure, les terrains seront aménagés de manière à accepter toutes les activités économiques. Il nous faut l’ensemble des paperwork, sinon ça peut bloquer. Mais on est prêt à aller chez le notaire !”