La manière dont un quartier urbain est construit et les caractéristiques des personnes qui y vivent sont toutes deux liées à la chaleur qu’il fait. C’est le résultat de notre étude, publiée par le Journal of Buildings.
Si vous avez déjà remarqué que certaines events d’une ville semblent nettement plus chaudes que d’autres, vous avez été confronté à un phénomène connu sous le nom d’effet d’îlot de chaleur urbain. Cet effet est plus seen la nuit et lorsque l’on evaluate les environnements ruraux et suburbains avec les environnements urbains.
Remark nous avons fait notre travail
Notre groupe interdisciplinaire de chercheurs a étudié deux secteurs de recensement de Philadelphie et a découvert un lien clair entre la température extérieure et les caractéristiques urbaines spécifiques. Nous nous sommes ensuite demandé si ces caractéristiques urbaines pouvaient être liées à la vulnérabilité sociale des habitants.
La vulnérabilité sociale est un idea qui va au-delà du revenu des résidents pour inclure les situations de logement et les caractéristiques des personnes – telles que leur âge, leur éducation, leur handicap et leur race. Nos données sur l’indice de vulnérabilité sociale ont été créées à l’aide de 16 variables du recensement américain.
Les éléments de conception des villes, depuis les matériaux utilisés pour les rues et les trottoirs jusqu’à la taille et l’emplacement des bâtiments, affectent considérablement la chaleur urbaine. Pour mieux comprendre ces impacts, nous avons effectué des simulations informatiques de la température de l’air extérieur et des niveaux de confort dans deux secteurs de recensement de Philadelphie avec des indices distincts de vulnérabilité sociale, l’un à Roxborough et l’autre dans le sud de Philadelphie.
L’indice de vulnérabilité sociale montre un nombre de 0 à 1, les nombres plus élevés signifiant plus vulnérable. Notre quartier de Roxborough avait un chiffre de 0,25. Dans le sud de Philadelphie, le nombre était de 0,98.
En utilisant le système d’info géographique open supply, ou SIG, qui analyse les cartes, ainsi qu’un outil de simulation du microclimat, nous avons constaté que le quartier sud de Philadelphie avait des surfaces plus absorbantes telles que le béton. La verdure, y compris les arbres et l’herbe, manquait considérablement dans ce quartier par rapport à Roxborough. Ces caractéristiques ont contribué à des niveaux de chaleur élevés et, par conséquent, à des niveaux d’inconfort plus élevés dans ce quartier.
Les arbres sont des super-héros pour rafraîchir les zones urbaines. Les cimes des arbres bloquent les rayons du soleil et fournissent de l’ombre. De plus, ils libèrent de l’humidité par évapotranspiration, refroidissant ainsi encore plus l’environnement.
Notre étude a révélé que lors de situations chaudes et extrêmement chaudes, les zones avec plus d’arbres avaient des températures de l’air extérieur inférieures jusqu’à 1,5 degrés Celsius (2,7 degrés Fahrenheit) par rapport aux zones moins vertes. Par conséquent, moins d’arbres et plus de surfaces pavées, associés à un quartier à forte vulnérabilité sociale, ont entraîné une plus grande exposition à la chaleur et un moindre confort extérieur pour les résidents.
Des résultats similaires ont été trouvés en 2021 par des chercheurs de l’Université du Guangxi en Chine qui ont étudié la réduction du rayonnement solaire à l’aide de facteurs de conception favorables dans un pâté de maisons de la ville de Nanning.
Outre les surfaces matérielles et la végétation, notre étude s’est penchée sur d’autres caractéristiques urbaines pouvant affecter la chaleur. L’un de ces facets est le facteur de vue du ciel, qui mesure la quantité de ciel seen depuis le sol. Dans les zones plus exposées au ciel, nous avons observé une augmentation de la chaleur.
Le rapport entre la hauteur du bâtiment et la largeur de la rue joue également un rôle essential. Ce rapport détermine la quantité d’ombre fournie par les bâtiments, les bâtiments plus hauts et les rues plus étroites offrant plus d’ombre et des températures plus fraîches. Cependant, les deux quartiers de Philadelphie ont été influencés par des tracés de rues et des conceptions architecturales uniques, quel que soit leur statut socio-économique. Le secteur de recensement que nous avons étudié dans le sud de Philadelphie présente des maisons de ville en briques de faible hauteur, courantes dans la ville. À Roxborough, le quartier est plus suburbain, avec des maisons unifamiliales individuelles avec des toits en pente et des pelouses.
Pourquoi est-ce vital
Nos découvertes à Philadelphie montrent que la conception urbaine, les choix de matériaux et la couverture arborée affectent de manière significative la sensation de chaleur ou de fraîcheur d’une zone.
Cela suggère qu’une planification réfléchie et l’intégration de davantage de verdure peuvent rendre les zones urbaines plus vivables et plus équitables. Les architectes peuvent aider en utilisant des matériaux de couleur plus claire et des murs et toits verts.