« Faire goûter de l’alcool aux enfants, et alors ? » La désinvolture de la formule pourrait résumer l’état d’esprit révélé par les réponses au sondage « Les Français, les enfants et l’alcool », commandé par la Ligue contre le most cancers à OpinionWay, à l’event de la cinquième édition du Dry January (défi de passer un mois sans alcool).
L’enquête d’opinion, rendue publique ce lundi 18 décembre, est édifiante par la proportion écrasante de la inhabitants -70 %- jugeant anodin de faire goûter une boisson alcoolisée à des mineurs de moins de 18 ans, tandis que 30 % des personnes interrogées estiment même « acceptable » de le faire pour des enfants âgés de moins de 15 ans. Un constat d’autant plus inquiétant que les dad and mom apparaissent encore moins sensibles aux risques liés à l’alcool, un sur deux jugeant ainsi sans conséquence le fait d’en faire goûter à un mineur pendant les fêtes.
Deuxième facteur de risque de most cancers
Remark expliquer cette légèreté face à une substance dont les effets sur la santé sont depuis plusieurs années documentés ? « Notre pays a toujours eu une place ambiguë vis-à-vis de l’alcool », dénonce Daniel Nizri, le président de la Ligue contre le most cancers, qui pointe une « giant banalisation » dans la tradition française, tendant à dresser un voile de fumée sur ses conséquences. Elles sont redoutables.
Deuxième facteur de risque de most cancers, affectant de multiples organes (bouche, gorge, larynx, œsophage, estomac, foie, sein ou encore colorectal), l’alcool est à l’origine, chaque année, selon la Ligue, de 28 000 nouveaux cas, qui auraient pu être évités. En trigger : la présence d’éthanol dont la transformation en métabolites toxiques carcinogéniques agresse les cellules et en particulier l’ADN. Des effets d’autant plus redoutables sur l’organisme encore immature des enfants.
La Ligue contre le most cancers saisit ainsi l’event du Dry January pour alerter sur cette banalisation et appeler, alors que les fêtes de fin d’année se profilent (près d’un tiers des Français estiment qu’elles sont « le bon second pour faire goûter de l’alcool aux enfants pour la première fois »), à la vigilance des familles, mais aussi des pouvoirs publics.
Daniel Nizri appelle ainsi à « mettre fin à cette ambiguïté délétère et à porter clairement des messages de prévention accompagnés d’actes concrets, comme cela start à être le cas pour le tabagisme », jugeant de la responsabilité de son affiliation de « répéter inlassablement tant aux pouvoirs publics, qu’aux Français de tous âges : l’alcool rend malade, l’alcool tue » et lançant à chacun « le défi de janvier pour commencer cette prise de conscience ».