Des prix qui donnent le vertige. Foie gras, champagne, dinde… À la veille des traditionnelles fêtes de Noël, les mets les plus recherchés risquent de devenir inabordables pour une half plus importante de Français. C’est ce que révèle Franceinfo, à travers l’analyse de son « panier de programs » spécial fêtes, réalisé en partenariat avec France Bleu et le cupboard NielsenIQ.
Entre décembre 2022 et décembre 2023, sur un ensemble d’achats nécessaires à un repas pour six personnes, 20 euros de plus ont dû ainsi être déboursés pour un montant complete de 144, 36 euros (contre 122,45 euros l’an dernier). La dinde et le foie gras, les produits les plus chers et les plus en hausse, pèseraient pour une grande half sur cette facture salée, représentant, selon le website, un tiers du montant complete. En trigger : l’inflation à laquelle s’ajoutent les ravages causés, en 2022, par la grippe aviaire. L’épidémie avait conduit à la destruction de nombreux élevages dont les agriculteurs continuent de payer le prix.
Trois euros de plus pour le champagne et le chocolat
Le champagne, autre produit de luxe incontournable lors de ces moments festifs, accuse également une hausse notable, particulièrement quand il est vendu dans les grandes surfaces. Il faudra désormais 3 euros de plus par rapport aux prix en cours l’année dernière pour une bouteille. Même augmentation moyenne pour le prix des chocolats. Pour la même marque, le prix a également grimpé de trois euros.
Des augmentations auxquelles s’ajoute fréquemment la baisse des quantités dans les boîtes de produits vendus, qui donnent l’phantasm d’une stabilité des prix, selon une méthode dite « shrinkflation » désormais bien identifiée par les associations de consommateurs.
Face à ces produits de plus en plus inabordables, une half croissante de consommateurs se tourneraient ainsi vers des produits moins coûteux selon Franceinfo, qui constate une hausse des achats de produits « substituts » : du Crémeux à la place du champagne, des rillettes à la place du foie gras.
Si l’inflation, selon les derniers chiffres de l’Institut nationwide de la statistique et des études économiques (Insee), amorce un ralentissement en se stabilisant à +3,5 % en novembre, par rapport à l’année dernière, le chiffre reste tout de même très élevé, notamment en raison de l’augmentation persistante du prix de l’alimentation, qui atteint toujours des sommets (+ 7,8 %).