Vladimir Poutine a annoncé ce vendredi 8 décembre 2023 sa candidature à l’élection présidentielle qui se tiendra au mois de mars prochain.
Ce vendredi 8 décembre 2023, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a annoncé sa candidature lors des prochaines élections présidentielles qui se tiendront le 17 mars 2024 en Russie. À cette date butoir, les forces armées doivent avoir récupéré les villes d’Avdiïvka et Koupiansk, selon les specialists de l’Institut de l’étude de la guerre (ISW).
Une candidature stratégique
“Je vais me présenter à la présidentielle”, a dit Vladimir Poutine à un vétéran du conflit en Ukraine et en marge d’une cérémonie au Kremlin. “Je comprends qu’aujourd’hui il n’y a pas d’autre choix”, a-t-il encore dit selon des photos retransmises par la chaîne de télévision d’Etat Rossiya-24.
Si sa campagne devait s’axer initialement sur la “stabilité intérieure et les critiques à l’égard de l’Occident”, selon ISW, elle devrait plutôt tourner “davantage sur la guerre russe en Ukraine”, expliquent les specialists. En effet, le Kremlin aurait certainement donné pour mission à ses soldats de capturer Avdiïvka, et peut-être Koupiansk, avant les élections qui se dérouleront en mars 2024.
Le soutien militaire à la candidature de Poutine peut-être également perçue comme une stratégie de couverture dans le cas où les forces armées russes ne seraient pas en mesure de respecter les délais imposés. L’picture et le côté stratège de Vladimir Poutine semblent être les factors importants. Le maître du Kremlin souhaite ne pas voir ses opposants entacher sa campagne.
Près de 25 ans au pouvoir
Au pouvoir depuis 1999 et la fin de la présidence de Boris Eltsine, Vladimir Poutine est déjà le dirigeant russe à la plus grande longévité depuis Josef Staline, battant le règne de 18 ans de Léonid Brejnev.
L’élection devrait être une formalité pour Vladimir Poutine qui bénéficie du soutien de l’Etat et des médias et en l’absence de toute contestation publique. Ses opposants qualifient cette élection présidentielle de simulacre de démocratie.
Ses soutiens eux, nient ces accusations et mettent en avant des études qui montrent que le dirigeant de 71 ans bénéficie d’un taux d’approbation supérieur à 80% parmi la inhabitants russe