Le ministre des Transports, Clément Beaune, annonce installer un « bouclier tarifaire » en 2024 sur les tarifs des trains à grande vitesse Ouigo et régionaux Intercités. Les tarifs du TGV low-cost Ouigo seront gelés, alors qu’ils représentent un quart de l’offre longue distance. « Il faut que le practice soit abordable et populaire », a lancé le ministre sur Franceinfo.
Le prix des trains Intercités, fréquentés par « plus de 12 thousands and thousands de Français chaque année », sera aussi limité. Les plafonds des tarifs dont bénéficient les titulaires de la carte de réduction Avantage ne devraient pas non plus progresser l’an prochain.
Innovation de taille, un « Go Rail » sera aussi proposé, à l’picture de ceux créés par nos voisins européens comme l’Allemagne. Ce « move » permettra d’utiliser les trains Intercités et TER de façon illimitée grâce à un forfait « très accessible », mais encore en négociation avec les régions. A priori, l’offre sera de « l’ordre de grandeur de ce que font les Allemands, c’est-à-dire autour de 49 euros par mois », selon Clément Beaune.
Pas de limitation à 50 km/h sur le périphérique parisien
Le gouvernement s’est en revanche opposé à la mairie de Paris qui tenait à réduire la vitesse sur le périphérique à 50 km/h après les Jeux Olympiques 2024. Si l’octroi d’une voie de covoiturage n’est pas remis en trigger, le ministre des Transports « pense que ce n’est pas une bonne idée, à court docket terme, d’avoir cette limitation de vitesse ».
Sa prise de place n’a pas pour autant fait reculer la mairie de Paris. « Je vous confirme que nous baisserons la vitesse », lui a répondu le jour même le premier adjoint Emmanuel Grégoire, estimant qu’un maire « peut, dans le cadre de ses pouvoirs de police, diminuer la vitesse au motif de la sécurité ou de l’environnement ». La passe d’armes ne semble pas finie entre ces deux opposants, tous deux candidats possibles à la succession d’Anne Hidalgo à l’Hôtel de ville.